Le 19 octobre 1921, à Paris, un attentat à la grenade est perpétré contre l’ambassadeur Herrick, à sa résidence du 16 avenue de Messine ; cet attentat, qui ne fait qu’un blessé léger, s’inscrit dans le cadre de la campagne contre la condamnation à mort des anarchistes italiens Sacco et Vanzetti[3].
Peu après six heures et demie du soir le , alors que le nom de Charles Lindbergh« ne lui disait pas grand-chose », Herrick partit, par principe, vers l'aéroport du Bourget, quand l'information « un peu trop belle pour être vraie » l'atteignit que l'aviateur avait été vu au dessus de l'Irlande. Quatre heures plus tard, couvert de rouge à lèvres d'avoir été embrassé par des Sud-Américaines enthousiastes, il brandissait le casque de l'aviateur au balcon devant une foule en délire. S'ensuivit une semaine de réceptions officielles où « l'ambassadeur des États-Unis en France et presque tout son personnel » ne s'occupèrent plus que d'accompagner « un jeune citoyen américain dont, quelques jours auparavant, on n'avait jamais entendu parler »[4]…
Il meurt d'une attaque cardiaque le à Paris, alors qu'il avait pris froid en participant, quelques jours plus tôt, aux funérailles du maréchal Foch[5]. Son cercueil est rapporté aux États-Unis par le croiseur Tourville[6].
↑(en) G. Fredrick Wright, A standard history of Lorain county, Ohio: an authentic narrative ..., vol. 1, Chicago, Lewis Publishing Co, (lire en ligne), p. 245.
↑ a et b(en) Harriet Taylor Upton, History of the Western Reserve, vol. 3, New York, The Lewis Publishing Company, (lire en ligne), p. 1340–1341.