Depuis le Moyen Âge, la Cohue, mot d'origine bretonne (coc'hui signifiant halles) utilisé au Moyen Âge pour désigner les lieux de marché dans les villes, appartient au duc de Bretagne. Sa partie la plus ancienne remonte au XIIIe siècle et l'édifice est agrandi aux XIVe et XVIIe siècles. Situé au cœur de la ville face à la cathédrale Saint-Pierre de Vannes, le lieu a deux usages :
le rez-de-chaussée abrite le marché et de nombreuses échoppes ;
à l'étage, siège le palais de la justice ducale, ce jusqu'en 1796 ; à partir de 1675, le parlement de Bretagne exilé à Vannes y tint séances.
La Cohue, accueille les États de Bretagne à dix reprises de 1431 à 1703. Devenue propriété de la ville en 1813, la Cohue est transformée en théâtre qui fut actif jusque dans les années 1950. Vétuste, le bâtiment fut restauré à partir de 1970 avant de rassembler, depuis 1982, les collections de peintures et de gravures de la ville et de présenter de grandes expositions.
Collections
Un site Internet présente les principales œuvres du musée[4].
Peintures
Geneviève Asse : depuis 2013, à la suite d'une importante donation, un espace permanent est consacré à l’œuvre de cette artiste native de Vannes dans la salle haute du musée.
Raymond Quinton, Le Paysage au Musée de Vannes : dessins, estampes, peintures : exposition (catalogue d'exposition), Vannes, Palais des arts, (BNF34642178).