Style Louis XIII, datant du XVIIe siècle. Cet hôtel de ville a été construit de 1624 à 1672. Sa construction a commencé en 1624 sur les plans du maître-maçon parisien Louis Noblet après autorisation du roi mais s'est rapidement arrêtée par faute de moyens financiers. Elle est reprise en 1670 par Pierre Cottard et s'est terminée en 1672. Pierre Cottard a respecté les plans de la façade de Louis Noblet en réduisant l'édifice à la demande des édiles mais a réalisé un toit avec des combles à la Mansart (brisis et terrassons). En 1687, la niche de la façade a reçu une statue représentant Louis XIV foulant aux pieds l'hydre de l'hérésie de François Mignot[1], artiste local. Elle a été détruite en 1793 et remplacée en 1795 par une statue représentant la Liberté foulant aux pieds l'hydre du despotisme. La statue s'appuyait sur un faisceau de licteur et était coiffée d'un bonnet phrygien qui ont été supprimés sous Napoléon Ier. La statue représentait alors la France. Nouveau changement pendant la Restauration où elle est remplacée par une Minerve casquée[2]. Classé depuis 1932 à l'inventaire des monuments historiques[3], sa statue de "Minerve casquée" est l'un des rares à avoir conservé sur son porche la devise révolutionnaire dans sa forme initiale : Unité Indivisibilité de la République - Liberté, égalité, fraternité, ou la mort. La grande salle du conseil municipal a été conçu par Voyer Gauthier[4].
Décoration de la façade typique de la deuxième renaissance. Escalier en colimaçon en bois très rare. La plupart de ce type sont faits en pierre à cette époque. Il a appartenu à la famille Huez. Située rue Émile Zola, elle est inscrite sur la seconde liste de patrimoine mondial.
(XVIe siècle).
Il est aussi connu comme Maison des Gandelus du nom d'une famille venant d'Italie pour les foires et qui s'est installée en ville en 1256. Maison en appareil champenois pour le rez-de-chaussée porte une tourelle sur son toit.
Hôtel de Vauluisant
L'hôtel de Vauluisant accueille actuellement le musée de la bonneterie et se trouve dans la rue éponyme.
Construit en 1535 par Nicolas Largentier, en remplacement de l'hôtel de Clairvaux, elle appartenait autrefois à une grande famille troyenne, le petit-fils devint adjudicataire des fermes de France et propriétaire du château de Chapelaine à Vassimont. Le roi Louis XIII s'y arrêta lors de son passage à Troyes en 1629, en 1814 l'empereur d'Autriche fit de même. Cet édifice possède de nombreuses fenêtres sculptées et une balustrade de style renaissance[9].
Hôtel d'Autruy
Le bâtiment est édifié durant vers les années 1560. La provenance de ce nom vient de deux anciens maires de la ville : Jean d'Autruy, élu en 1592 et Vincent d'Autruy, élu en 1644. De nombreux blasons ornent cet hôtel[10].
Hôtel du Moïse
Situé à l'angle des rues Charbonnet et Paillot de Montabert, cet hôtel en appareillage champenois, alternance de briques rouge et de calcaire. Il date de 1533 pour remplacer des maisons brulées par le grand incendie de 1524. Rénové, il présente une statue de Moïse re-sculptée en 2001 par Christophe Thomas, un nouveau puits dans la cour provenant de l'hôtel de justice pour remplacer celui détruit en 1826. Il y a aussi un cadran solaire dans la cour.
La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes, est construite du XIIIe siècle au XVIIe siècle et fait partie des importants monuments historiques de France depuis 1862. Il est le siège de évêché de Troyes. Son palais épiscopal accolé qui accueille le Musée d'Art moderne de Troyes.
Cette église gothique est construite du XIIIe siècle jusqu'au XXe siècle par le troyen Jacques Pantaléon, élu pape en 1261, sous le nom d'Urbain IV, sur des terrains où se trouvait l'échoppe de son père. Elle est gothique du XIIIe siècle avec une toiture en tuiles vernissées. Déclarée basilique en 1964, elle est classée monument historique en 1840[11].
Fondée au IXe siècle, elle avait été édifiée à l'écart de la ville et fut brulée par les Vikings en 887. L'abbaye a été fondée[14],[15],[16], comme beaucoup d'abbayes dans une villa gallo-romaine de l'époque, à proximité de l'ancienne ville romaine sur la Via Agrippa et à l'extérieur de l'ancienne ville gallo-romaine.
L'église abbatiale et les bâtiments, en grande partie reconstruits au XVIIe siècle, ont été détruits pendant la Révolution française.
Aujourd'hui, la bibliothèque municipale de Troyes est installée dans ce bâtiment[17] ainsi que le musée des beaux-arts de Troyes. De nombreuses peintures et mobilier du XIVe au XIXe siècle y sont conservés.
L'Église de la Madeleine de Troyes a été construite entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle ce qui en fait la plus ancienne de Troyes. Elle est sculptée par Jean Guailde, avec une statue de Sainte-Marthe, et le remarquable vitrail de la Création (Quartier Saint-Jean). C'est une des rares églises de France à avoir conservé un jubé en pierre. Elle est classée monument historique en 1840[11].
Ce bâtiment gothique est construit après le grand incendie de 1524 jusqu’à la fin du XVIe siècle[20].
Elle comporte une chapelle du calvaire en forme de tribune à laquelle on accède par un escalier monumental, deux sculptures de François Gentil : David et Isaïe et une statue de Sainte Agnès.
Le portail sud fut édifié entre 1551 et 1554 par Jean Falchot, maçon sur un plan de Dominique Florentin, la fontaine de vie, ensemble de statues, fut réalisée par François Gentil.
Cette église a été reconstruite après le grand incendie de 1524. Elle comprend une importante série de grisailles et une soixantaine de statues datant du milieu du XVIe siècle ce qui en fait un véritable musée de la statuaire troyenne[21].
L'église Saint-Rémy possède un clocher tors d'une hauteur de 60 mètres, une horloge extérieure à une seule aiguille et un cadran solaire avec l'inscription latine « sicut umbra dies nostri super terram » « sur terre nos jours passent comme l'ombre ».
Cette paroisse, détruite en 1590 pour des raisons militaires, a été reconstruite à partir de l’année 1593 jusqu’au XVIIe siècle. De style gothique et de l'époque de Louis XIV, elle est composée d'une série de statues du XVIe siècle ainsi que des remarquables vitraux du XVIIe siècle du maître-verrier troyen Linard Gonthier, et datant du début du XVIe siècle[22].
Notre-Dame en l'Isle
Monastère fondé au début de XIIIe siècle sous le vocable de l'Annonciation de Notre-Dame, il dépendait du Val-des-Écoliers, un ordre de Saint-Augustin fondé par des professeurs de l'Université de Paris qui s'étaient établis dans le diocèse de Langres. L'évêque Hervé permettait la création de ce monastère dans un lieu nommé le Cul-Chaud. Ce site est hors les murs sur une terre entourée de bras de la Seine. Rattaché à l'évêché au XVIIIe siècle, les bâtiments actuels ont été construits et aménagés entre 1776 et 1781 par l'évêque de Troyes Barral. Les frères Lazaristes y ont aménagé le Grand Séminaire sur l'autorisation de Jacques Bégnine Bossuet évêque de Troyes. Le dernier prieur est Claude Pépin décédé en 1719. EN 1791, les lazaristes refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé doivent partir. Déclaré Bien national sous la Terreur, il sert de prison pour les Français puis pour les prisonniers de guerre. Après le Concordat de l'An IX le séminaire est devenu un baraquement de troupes. L'évêque tentait de reprendre possession de ce bien sur la base de ce Concordat ce que Mgr Boulogne ne réussit qu'en 1815. En 1876, Mgr Cortet appelait de nouveau les lazaristes pour tenir les séminaires mais ils sont de nouveau expulsé par la loi de 1901. En 1905, la Loi de séparation des Églises et de l'État conduit à l'affection des bâtiments à des associations laïques. Les livres sont déposés à la bibliothèque de la ville. Durant la première guerre, les locaux ont été transformés en hôpital militaire. En 1943, l'évêché rachète l'ensemble pour en faire à nouveau un séminaire mais par manque de vocations ceux-ci seront envoyés en formation à Reims en 1960. Le bâtiment est affecté à des associations diocésaines et à la communauté des Sœurs de la Congrégation Notre-Dame. Cet édifice rénové depuis peu est aujourd'hui une maison diocésaine[23].
La ruelle des Chats très étroite donne une idée des rues médiévales se rétrécissant en hauteur. Les étages des maisons débordaient sur la rue pour augmenter leur surface. L'impôt était calculé sur la surface au sol. Cette ruelle devrait son nom au fait qu'un chat pourrait passer d'un côté à l'autre de la rue en passant par les toits.
La rue Émile-Zola est, depuis le Moyen Âge, l'artère commerçante la plus importante de Troyes. Elle est composée en partie d'un alignement de maisons à pans de bois colorés datant du XVIe siècle. Cette rue a été rénovée de 2003 à 2004.
Architecture du « bouchon de champagne »
L'architecture du « bouchon de champagne »[25] est dominée par des maisons à colombages des XVIe et XVIIe siècles, en cours de restauration depuis le début des années 1960[26]. Par exemple, on trouve un ensemble de maisons à colombage rue Passerat. Certains toits et maisons sont couverts d'essentes, tuiles en châtaignier, bois réputé imputrescible.
Le Théâtre de la Madeleine est un théâtre à l'italienne de style baroque, construit boulevard Gambetta entre 1859 et 1861 en remplacement d'un vétuste théâtre de bois.
Les matériaux utilisés sont propres au style architectural troyen : bâti en pans de bois et torchis, habillé d'un plaquage en bois imitant la pierre. Sur la façade arrière, on observe une riche décoration : corne d'abondance, rinceaux, médaillons entourés de guirlandes de fruits. Un hall d'entrée en verrière a été ajouté dans les années 1970[29].
Théâtre de Champagne
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue pour L’Espace Argence est un bâtiment architectural de caractère construit en 1848 et ancré dans l’histoire troyenne. Il a été la première gare de Troyes et, à la suite du déplacement du terminus, il devient alors un lycée jusqu’à sa fermeture en 1979.
Aujourd’hui, l’Espace Argence est un ensemble culturel de 6 000 m², au cœur du Bouchon de Champagne et proche des gares ferroviaire et routière, composé d’une grande salle modulable de 1600 m² et de 24 salles de commissions adjacentes.
L’équipe de l’Espace Argence, grâce à son savoir-faire et à son expérience, est à votre écoute pour vous permettre d’accueillir aisément congrès (et ses ateliers) tout comme réceptions, assemblées générales, séminaires, concerts, remises de diplômes, salons, repas… !
Le marché central des Halles — ou marché Saint-Rémy — est édifié à l'emplacement du collège Pithou — démoli au cours de l'année 1862. Le bâtiment est finalisé en 1867. Il s'inspire alors des Halles de Paris dues à Victor Baltard. Edmond Bailly poursuivra les travaux en 1870 durant quatre années. Les Halles ont finalement été inaugurées le et rénovées entre 1985 et 1987[30]. Aujourd'hui, le marché des Halles se compose de 35 commerçants.
Villa Viardot
La villa Viardot, située boulevard Gambetta, a été construite en 1908 dans le style Art nouveau.