La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentour, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[7].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 26,73 km2[12],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,68 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 102 m et 154 m[15].
Hydrographie
Montbouy est traversée par un affluent de la Seine, le Loing, par la rivière Aveyron qui se jette dans le Loing sur le territoire de la commune à environ 3 km en aval de Montbouy, par le ru Simon et par le canal de Briare.
Le Loing vers l'amont, vu du terrain de camping. Le canal de Briare est juste derrière la levée sur la rive opposée.
Le ru Simon, qui prend naissance à l'étang des Bruns sur la commune d'Aillant-sur-Milleron, forme la limite de communes entre Montbouy et La Chapelle puis se jette dans le Loing en rive droite sur la commune de Montbouy à la hauteur des Lorrains. Son cours est long d'environ 10,2 km.
Gué de la Tuilerie sur le ru Simon.
Le ru Simon à la station d'épuration des Lorrains.
Le château d'eau.
En rive gauche du canal, près de Salleneuve au nord de Montbouy (donc en aval), se trouve le ru de la Mortaille[16], petit cours d'eau artificiel au moins en partie : il débouche sur le canal par une sorte de « double étang » dont la digue de séparation est visiblement artificielle, et qui est peut-être utilisé pour l'alimentation en eau du canal.
Ce cours d'eau suit la vallée de la Mortaille, nom acquis à la suite du décès d'Olivier de Pontchevron, seigneur de Chenevières puis commandeur de Montbouy, lorsque ce dernier voulait franchir le Saut-du-Loup - ancien nom de la vallée[17].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nogent-sur-Vernisson à 6 km à vol d'oiseau[20], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 738,5 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
La ZNIEFF des pelouses calcicoles des Lorrains se trouve le long du chemin du Bois Cornu entre le ru Simon et l'escarpement calcaire au nord du ru. Longue d'environ 250 m pour un hectare de surface, cette pelouse de type Mésobromion erecti à forte proportion de Bromus erectus, inclut la Pulsatilla vulgaris (protégée au niveau régional et rare dans le Loiret) et la Phalangère ramifiée (Anthericum ramosum[25], rare dans le Loiret, et les pelouses des Lorrains sont le seul endroit connu pour la présence de cette plante hors des coteaux de la vallée de l’Essonne). S'y trouve aussi la couleuvre verte et jaune, peu commune dans le Loiret, et le busard Saint-Martin[26].
Trois marnières abritant quatre espèces de chauve-souris[27], ont été repérées au Bois Cornu et à la Tuilerie, dans les grottes creusées dans l'escarpement de calcaire au nord du ru Simon. La cavité de la Tuilerie, la plus grande des deux avec 30 m sur 40 m excavés, abrite la plus importante concentration de vespertilions à oreilles échancrées dans le Loiret. Le grand rhinolophe, le vespertilion de Bechstein et le grand murin sont également présents. Les foyers des fours (seule partie de l'édifice encore debout) sont estimés particulièrement propices à l'hibernation de barbastelles, mais cette espèce n'y a pas encore été vue. Le site est classé Zone Spéciale de Conservation, intégré au réseau Natura 2000[28],[29].
Des vestiges celtiques importants ont pu laisser supposer que Montbouy était la ville principale des Boïens jusqu'à 1 500 ans B.C[32].
A l'époque gallo-romaine le site est le lieu d'une agglomération cultuelle appartenant au territoire des Sénons et à proximité de la frontière avec les Carnutes[33].
Montbouy est le siège d'une Maison des Templiers peut-être construite en 1165, classée à l'Inventaire général du patrimoine culturel[34].
Après la maîtrise d'Évrard des Barres, Louis VII fait don aux Templiers de Montbouy, de la seigneurie de Cormont à Boismorand récemment acquise par lui[30].
En 1307 (année du procès des Templiers) c'est Jean de Thara ou de Tara (ou de Thère[30]) qui en est le commandeur ((la): preceptor). Un Robert de Montbouy est également cité dans le Processus contra templarios, document d'accusation établi par les clercs du pape[35].
Vers 1314, les Hospitaliers reprennent la maison des Templiers de Montbouy. Leurs temples de Gien dépendent de la commanderie de Chambeugle, mais quand celle-ci fusionne, tous ses biens sont rattachés à la commanderie de Montbouy. Cette commanderie percevait la dîme de Montbouy, de la Chaume, de Mousseaux, de Boisrond et de la Rabbe.
Un rapport de visite des Hospitaliers de 1493 indique que les guerres du XVe siècle ont détruit la plupart des bâtiments[30].
En 1452, Jehan Dubois, commandeur de Montbouy, est seigneur de Gien[30].
En 1604, Montbouy est rattaché à Saint-Marc d'Orléans. Gien est intégré à la commanderie d'Orléans[30].
Cette même année 1604, commence la construction du canal de Briare. Jusqu'au XIXe siècle se trouvaient à Montbouy deux écluses, à 85 m l'une de l'autre. Le port marchand était situé juste derrière l'église, sur son côté sud, à l'emplacement de l'actuel parking. Au XIXe siècle le lit du canal est légèrement modifié. Le port est remblayé. L'écluse actuelle, de type Freycinet, est construite en 1892 juste à côté de l'une des deux écluses précédemment en service et dont les restes sont toujours visibles et classés Monument Historique[36].
Urbanisme
Typologie
Au , Montbouy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[37].
Elle est située hors unité urbaine[38]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[38]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[39],[40].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (62,9 %), forêts (21 %), prairies (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (1,1 %)[41].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le conseil municipal prescrit l'élaboration d'un plan local d'urbanisme le . Après une enquête publique qui se déroule en , le document est approuvé le [42].
Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) est un document d’urbanisme qui permet la mise en œuvre d’une véritable stratégie de développement territoriale à l’échelle d’un bassin de vie. Il fixe les orientations fondamentales de l’organisation et de l’évolution d’un territoire sur une période de 15 à 20 ans. Le SCoT du Montargois en Gâtinais a été créé par arrêté préfectoral le . Il regroupe 85 communes dont Montbouy. Après une phase d'élaboration du diagnostic territorial de à , puis du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) jusqu'en et du Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO) jusqu'en , le projet de SCoT a été arrêté le [43].
Logement
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
La commune est traversée par trois routes départementales : la RD 93 (2 199 véhicules/jour en 2014), qui relie Amilly à Dammarie-sur-Loing[51], la RD 135 (419 véhicules/jour), qui relie la commune aux Choux[51] et la RD 317 (537 véhicules/jour), qui relie Montcresson au Charme[51]. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun
En 2016, la commune est desservie par la ligne 15 du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[52] qui relie Châtillon-Coligny- Montbouy - Montargis[53]. Des correspondances SNCF sont assurées dans la gare de Montargis. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [54].
Risques naturels et technologiques
La commune de Montbouy est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loing), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrain ou sismique (sismicité très faible)[55]. Entre 1989 et 2019, deux arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boue[56].
Certaines parties du territoire communal sont exposées aux crues du Loing sur sa partie amont. Celles-ci ainsi que celles de l’Ouanne ont essentiellement lieu aux mois de décembre, janvier et février, qui concentrent l’ensemble des crues majeures, plus rarement en automne (), et au printemps (). Les deux crues de référence sont celles de (3,16 m à Montargis) et de mai- (3,36 m à la même station)[57],[58]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Loing Amont approuvé le par arrêté préfectoral et annulé par décision du Conseil d’État le [59].
Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[60].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[61]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[62].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[63]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[56].
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse et bourg de Montbouy acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[64] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[65]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[66].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[67].
La communauté des Quatre-Rivières ou district urbain de Châtillon-Coligny, créé le , est transformée en communauté de communes de Châtillon-Coligny par arrêté préfectoral du . Montbouy fait alors partie des douze communes qui composent cette nouvelle intercommunalité[68]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 3].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Montbouy est alors incluse dans le canton de Nogen-sur-Vernisson, le district de Montargis et le département du Loiret[73].
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[74]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[75]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[76]. L'acte II intervient en 2003-2006[77], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Montbouy aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[67],[73]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[78].
Le , la municipalité de Montbouy est rattachée au canton de Nogen sur Vernisson[79]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[80]. Montbouy est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Châtillon-sur-Loing[81],[67], qui devient canton de Châtillon-Coligny en 1898[79].
La loi du [82] et ses décrets d'application publiés en février et [83] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[83]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[84].
Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[85],[86]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[87]. La réforme n'affecte pas Montbouy qui reste rattachée à la quatrième circonscription[88].
Collectivités de rattachement
La commune de Montbouy est rattachée au département du Loiret et à la régionCentre-Val de Loire[89], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Montbouy, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[90], pour un mandat de six ans renouvelable[91]. Il est composé de 15 membres[92]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[93]. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois[94],[95]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[96].
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[98]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de La Nivelle, un syndicat créé en 1959 desservant deux communes : La Chapelle-sur-Aveyron et Montbouy[99],[100],[101].
La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[102],[103].
Assainissement
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[104], est assurée par la commune elle-même[105].
La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 800 EH, soit 120 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par SAUR[106],[107].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[111]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[112].
En 2021, la commune comptait 730 habitants[Note 5], en évolution de −2,01 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le GR 13 traverse la commune, ainsi que le GRP du Gâtinais/Puisaye[115].
Patrimoine
Les vestiges d'un ensemble thermal cultuel et culturel important[116] composé :
de l'amphithéâtre de Chenevières, classé à l'Inventaire général du patrimoine culturel en 1862[117] ;
du sanctuaire des eaux gallo-romain, inscrit Monument Historique en 1992 et classé comme tel l'année suivante ;
du déversoir inscrit à l'inventaire des Monuments historiques [118] ;
du temple celtique ou fanum du Ier siècle au lieu-dit Craon[119] ;
du temple païen dit sanctuaire de source des Ier et IIe siècles au lieu-dit Craon[120].
L'église Notre-Dame-et-Saint-Blaise des XIe, XIIe, XVe, XVIe et XVIIe siècles, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques le [121].
L'ancien presbytère datant de 1734 hébergeant aujourd'hui la mairie[123].
Le premier presbytère, avant 1734, situé dans le passage de la Commanderie surplombant l'église. La maison possède un escalier Renaissance avec palier en forme de tribune.
Le site d'écluse dit de Montbouy sur le canal de Briare composé d'une écluse de type Freycinet datée de 1892, et d'une maison éclusière datée de 1894[125]. Cette écluse de 1892 est la plus haute de tout le canal de Briare, avec 7 m de hauteur. Son sas fait 38,50 m de long par 5,20 m de large[36].
Plusieurs châteaux : de Puiseaux du XVIIIe siècle[126] ; des Mousseaux des XVIIIe et XIXe siècles[127] ; des Giraults, ancien orphelinat, constitué aujourd'hui d'une villa néo-normande datant de 1905[128] ; de Chenevières du XVIIIe siècle[129] ; de Bennes des XVe, XVIIIe et XXe siècles[130].
La ferme des Pertuiseaux des XVIIIe et XIXe siècles[131].
Le moulin au lieu-dit du Moulin Noir reconverti en scierie datant des XVIIIe et XIXe siècles[132].
Louis André Beaulieu, secrétaire et trésorier du dispensaire antituberculeux de Gien, né le [133] ;
Célestin Anatole Charles Collet, médecin, né le [134].
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
↑Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Bellet Michel-Edouard. Montbouy. In: Agglomérations secondaires antiques en Région Centre. Volume 1. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 1999. pp. 199-203. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 17)
↑Henri Perruchot, « L'ordre des chevaliers du Temple de Jérusalem et le pays Gâtinais », Bulletin de la société d'émulation de l'arrondissement de Montargis, (lire en ligne).
↑ a et bInformations sur le canal et les écluses, dispensées dans le parking de l'église près du canal sur un panneau touristique de la communauté de communes de Châtillon-Coligny.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN978-2-86253-234-9)
Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
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Color between orange and green on the visible spectrum of light This article is about the color. For other uses, see Yellow (disambiguation). For technical reasons, Yellow #5 redirects here. For that title, see Yellow No. 5 (disambiguation). Yellow Spectral coordinatesWavelength575–585[1] nmFrequency521–512 THz Color coordinatesHex triplet#FFFF00sRGBB (r, g, b)(255, 255, 0)HSV (h, s, v)(60°, 100%, 100%)CIELChuv (L, C, h)(97, 107, 86°)SourceHTML/CSS[2...
Phantasy Star Universe Produtora(s) Sonic Team Plataforma(s) PlayStation 2, Xbox 360, PC Lançamento Sega Gênero(s) RPG Modos de jogo Single Player e Multiplayer Phantasy Star Universe (em japonês: ファンタシースターユニバース Fantashī Sutā Yunibāsu)ou PSU é um jogo eletrônico do gênero RPG de ação desenvolvido pelo Sonic Team e publicado pela Sega em 2006 para Microsoft Windows, PlayStation 2 e Xbox 360. O jogo é similar ao Phantasy Star Online (PSO), mas se passa em...
Disney media franchise Snow White (Disney) redirects here. For the character, see Snow White (Disney character). Disney's Snow White redirects here. For the 2025 film, see Snow White (2025 film). This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Snow White franchise – news · newspapers · books · scholar ·...
Shing Uk Tsuen village entrance in 2020. Old houses in Shing Uk Tsuen. Nos. 39–41 in December 2014. Kwong Ling Tong (盛屋村) in Shing Uk Tsuen serves as the village office. Taken in December 2014. Shing Uk Tsuen and Fung Lok Wai viewed from Kai Shan in November 2014. Shing Uk Tsuen (Chinese: 盛屋村) is a village in Wang Chau, Yuen Long District, Hong Kong. Location Shing Uk Tsuen is located north of Kai Shan and Yuen Long Industrial Estate, next to the villages of Tai Tseng Wai an...
For the TV series, see Senthoora Poove (TV series). 1988 Indian filmSenthoora PoovePosterDirected byP. R. DevarajWritten byAabavananProduced byAabavananStarringVijayakanthRamkiNiroshaCinematographyM. M. RengasamyEdited byR. T. AnnaduraiMusic byManoj–GyanProductioncompanyTamil Ponni ArtsDistributed byTamil Ponni ArtsRelease date 23 September 1988 (1988-09-23) Running time165 minutesCountryIndiaLanguageTamilBox office₹2.5 crore Senthoora Poove (transl. Saffron Flower) i...
This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Criminal Minded – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (October 2023) (Learn how and when to remove this template message) 1987 studio album by Boogie Down ProductionsCriminal MindedStudio album by Boogie Down ProductionsReleasedMarch 3,...
1956 film by B. S. Ranga Tenali RamanTheatrical release posterDirected byB. S. RangaWritten byKannadasanScreenplay byB. S. RangaBased onTenali Ramakrishnaby Ch. VenkataramaiahProduced byB. S. RangaStarringN. T. Rama RaoSivaji GanesanV. NagayyaP. BhanumathiJamunaCinematographyB. S. RangaEdited byP. G. MohanMusic byViswanathan–RamamoorthyProductioncompanyVikram ProductionsRelease date 3 February 1956 (1956-02-03) Running time169 minutesCountryIndiaLanguageTamil Tenali Raman is ...
Soccer clubIndiana InvadersFull nameIndiana InvadersNickname(s)InvadersFounded1998Dissolved2011GroundIndiana Invaders Sports ComplexSouth Bend, IndianaCapacity5,000OwnerMario MantaLeagueUSL Premier Development LeagueWebsiteClub website Home colors Away colors The Indiana Invaders was an American soccer team based in South Bend, Indiana, United States. Founded in 1998, the team played in the USL Premier Development League (PDL), the fourth tier of the American Soccer Pyramid, in the Great Lake...
American pediatrician and philanthropist (born 1985) This article is about the American philanthropist. For other uses, see Priscilla Chan (disambiguation). Priscilla ChanChan in 2018Born (1985-02-24) February 24, 1985 (age 38)[1]Braintree, Massachusetts, U.S.Alma materHarvard University (AB) University of California, San Francisco (MD)OccupationsPediatricianPhilanthropistTitle Co-founder and co-CEO of Chan Zuckerberg Initiative[2] Spouse Mark Zuckerberg &...
Software and life hacks website and blog This article is about the lifehacker.com website. For information on life hacks in general, see Life hack. LifehackerType of siteBlogAvailable inEnglish, JapaneseOwnerZiff DavisCreated byGina TrapaniEditorJordan CalhounURLlifehacker.comCommercialYesRegistrationOptional, through OpenWebLaunched31 January 2005; 18 years ago (2005-01-31) Lifehacker is a weblog about life hacks and software that launched on January 31, 2005. The...
Diocesi di AmiensDioecesis AmbianensisChiesa latinaSuffraganea dell'arcidiocesi di Reims Provincia ecclesiastica Collocazione geografica VescovoGérard Le Stang Presbiteri75, di cui 66 secolari e 9 regolari6.634 battezzati per presbitero Religiosi21 uomini, 120 donne Diaconi18 permanenti Abitanti569.662 Battezzati497.600 (87,4% del totale) Superficie6.277 km² in Francia Parrocchie49 (14 vicariati) ErezioneIII secolo Ritoromano CattedraleNotre-Dame Indirizzo84 ru...
Voce principale: Atletica leggera maschile ai Giochi della XXIII Olimpiade. 1500 metri piani maschiliLos Angeles 1984 Informazioni generaliLuogo«Memorial Coliseum» di Los Angeles Periodo9-11 agosto 1984 Partecipanti54 Podio Sebastian Coe Gran Bretagna Steve Cram Gran Bretagna José Manuel Abascal Spagna Edizione precedente e successiva Mosca 1980 Seul 1988 Video della Finale Atletica leggera aiGiochi olimpici diLos Angeles 1984 Corse piane 100 m piani uomini ...
This article does not cite any sources. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Korea Research Institute of Bioscience and Biotechnology – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (April 2014) (Learn how and when to remove this template message) Korea Research Institute of Bioscience and Biotechnology (KRIBB)한국생명공학연구원Agency overviewAbbr...