Massimo Scolari obtient sa maîtrise en architecture à Milan en 1969; en 1973 il est professeur d’histoire de l’architecture à Palerme et de dessin à l’Istituto Universitario di Architettura di Venezia (IUAV)[1].
En 1983 il gagne le concours pour associé et en 1986 celui pour ordinaire. Entre 1975 et 1993 il est Visiting Professor dans plusieurs universités parmi lesquelles : université Cornell, Cooper Union N.Y., Institute for Architecture and Urban Studies N.Y., Technische Universität Vienne, université Harvard, Cambridge. Rédacteur de Controspazio, Casabella, Lotus International, directeur de Eidos (1989-1995) et de la collection d’architecture de Franco Angeli (1973-1988)[1].
Depuis 1989 il conçoit des meubles pour Giorgetti, dont il a été directeur artistique jusqu’en 2001. Il a exposé en Europe, Japon, Russie et États-Unis. Ses œuvres figurent dans les collections permanentes du MoMA (N.Y.), du Téhéran Museum of Contemporary Art, du Deutsches Architektur Museum (Francfort) et du Centre Pompidou (Paris)[2],[1].
Il a réalisé des installations à la Biennale de Venise en 1980, 1984, 1991, 1996, 2004 ainsi qu’à la Triennale de Milan de 1973 et 1986. En 2001 il a démissionné de l’université. Ses travaux sur la représentation ont été publiés par Marsilio dans Il disegno obliquo (2005).
En 2007 Skira a édité une monographie à l’occasion de son exposition personnelle au Musée Civique de Riva del Garda. Il vit à Venise.
Notes et références
↑ ab et c(it) Simon Texier, « Massimo Scolari », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).