Ce bateau de pêche est construit pour le patron-pêcheur Paul Clarke de Barfleur. Son activité de pêche se termine en 1967 : il est vendu au DeauvilleYacht-club (DYC) comme bateau de service.
En 1975, le Marie-Madeleine est déclaré impropre à la navigation et abandonné comme épave dans le port de Deauville.
En 1977, l'épave est rachetée pour un franc symbolique par Jacques Dadure, qui le restaure pendant huit ans.
Après son classement comme monument historique, l'Association Marie-Madeleine est créée en 1985 dans le but de la préservation et de l'entretien de ce premier bateau du patrimoine maritime normand.
Le Marie-Madeleine est présent chaque année à diverses manifestations nautiques sur les côtes de France. Il navigue avec l'aide des adhérents de l'association.
Le , la Marie-Madeleine s'échoue sur les rochers des îles Saint-Marcouf[3]. Ses 14 passagers et ses deux marins sont sauvés. Mais le bateau sombre quelques jours après, le 9 septembre[4].
La Marie-Madeleine est renflouée en deux fois par des ballons gonflables par Bertrand SCIBOZ et la société CERES le à l'aide de ballons gonflables, il est ramené d'abord ramené à la jetée[5] de Saint-Vaast-la-Hougue[6], puis enfin au port.
Après de nombreuses tractations, la Marie-Madeleine est en partie rachetée par un particulier qui obtient les subventions nécessaires à sa réparation aux chantiers de Saint-Vaast-la-Hougue.
Fin 2021, la restauration était toujours en cours.