Il n’est pas connu comment le futur Louis II de Monaco la rencontra : il se peut que ce soit lorsqu'elle était hôtesse dans un cabaret à Paris et que le prince l'ait emmenée avec lui dans sa ville de garnison[4].
Faute de descendance française chez les Grimaldi (l'héritier du trône était un cousin allemand du prince régnant) et dans la mesure où elle ne pouvait pas être légitimée par mariage[Comment ?] (puisque née durant le mariage encore canoniquement valide de sa mère avec Achille Delmaet[réf. nécessaire]), Charlotte de Monaco fut adoptée par le fils du prince régnant Albert Ier en 1919 et devint ainsi, à 22 ans, l'héritière de la principauté de Monaco. Elle épouse Pierre de Polignac[8] mais le couple divorcera ; néanmoins, de cette union sont nés la princesse Antoinette de Monaco et le prince Rainier III de Monaco.
« En cas de vacance de la couronne, notamment faute d’héritiers directs ou adoptifs, le territoire monégasque formera, sous le protectorat de la France, un État autonome, sous le nom d’État de Monaco. »
Marie-Juliette Louvet ne reçut jamais aucun titre des princes Albert Ier et Louis II.
Ascendance
Les quartiers connus de Marie-Juliette Louvet révèlent une grande stabilité géographique[10],[11].
↑Son acte de naissance la mentionne comme Charlotte Louise Juliette de Monaco, fille de Louis Charles Antoine de Monaco et de Marie Juliette Louvet. Une mention marginale précise qu'elle sera désormais désignée sous les nom et prénoms de Charlotte Louise Juliette Grimaldi de Monaco par jugement du tribunal de 1re instance de Constantine rendu le 18 juillet 1911.
↑Michel Sementéry, Les Dynasties d’Europe au XXe siècle, Paris, Christian, 2001, 442 pages, 24 cm, (ISBN2-86496-088-5), « Quartiers du chef de maison [Rainier III] », pages 239-242.