Née en 1865, Maria est la plus jeune de sa famille, la dernière de dix enfants[2]. Elle perd son père à deux ans et, un an plus tard, sa sœur aînée Margherita décède ; l'année suivante, sa mère Caterina meurt de chagrin. Maria avec sa sœur Ida partent alors vivre à Sogliano al Rubicone, chez leur tante maternelle Rita Vicenzi Allocatelli.
Maria assiste son frère poète, faisant tout ce qui est en son pouvoir pour le soutenir dans son travail littéraire jusqu'à sa mort en 1912. Pascoli avait fait d'elle sa légataire universelle. Elle lui survit pendant plus de quarante ans, s'occupant de ses mémoires et documents d'archives ainsi que de sa correspondance. Elle apporte ainsi une contribution fondamentale à la connaissance des détails de sa vie.
Elle reste dans la villa de Castelvecchio, conservant de nombreuses notes et souvenirs dans ses agendas. Elle se rapproche spontanément au fascisme, et se rend deux fois à Rome pour rencontrer personnellement Benito Mussolini, qui lui a également rendu visite à la Casa del Poeta en 1930[3].
À sa mort, en 1953, Maria lègue par testament « la maison, la chapelle, les livres, les papiers de son frère Giovanni, les souvenirs de famille et d'autres choses de la maison » à la municipalité de Barga[4].
Elle est inhumée dans la chapelle de sa maison à Castelvecchio, aux côtés de son frère Giovanni.
(it) Corrado Carradini, Bruno Sereni, Omaggio di Barga a Giovanni e Maria Pascoli, Barga, Gasperetti, 1962
(it) Gian Luigi Ruggio, Castelvecchio Pascoli: la Casa del Poeta: ricordi e presenze, Lucques, Maria Pacini Fazzi, 1997
(it) Maria Santini, Candida soror: tutto il racconto della vita di Mariù Pascoli, la più adorata sorella del poeta della Cavalla storna, Milan, Simonelli, 2005