Margaret Gwendolyn Box, naît le à Wolverhampton, en Angleterre, mais élevée à Londres[3], Margaret Lee fait ses études à l'Académie d'art théâtral Italia Conti(en) de Londres, dont elle sort diplômée en 1960[4]. Elle s'installe à Rome peu après pour poursuivre une carrière cinématographique. Sa capacité à parler couramment l'anglais et l'italien lui a permis de se doubler elle-même dans certains films.
Dans Le Cirque de la peur, Five Golden Dragons, Venus in Furs et Coplan sauve sa peau d'Yves Boisset, Lee partageait la vedette avec le célèbre acteur allemand Klaus Kinski (qui était également un habitué des productions de Harry Alan Towers). Le duo Lee-Kinski s'est avéré très populaire auprès des cinéphiles, en particulier en Italie, et ils ont continué à jouer ensemble jusqu'au début des années 1970, apparaissant dans 12 films au total[6].
Apparitions télévisuelles
En 1972, Margaret Lee a joué en tant qu'invitée dans la série télévisée britannique Poigne de fer et séduction, dans l'épisode Le Jeu des nombres.
Margaret Lee est populaire à la télévision italienne dans les années 1960, où elle apparaît comme soubrette aux côtés du célèbre chanteur Johnny Dorelli[6]. Lee joue avec Dorelli dans son premier film Arrriva Dorellik (1967).
Margaret Lee incarne le rôle de Cendrillon dans la série télévisée italienne Il Cenerentola en 1969.
Fin de carrière
Au début des années 1970, Margaret Lee participe de plus en plus à des films d'exploitation, caractéristiques de cette époque dans le cinéma italien, avec en point d'orgue le giallo extrêmement sordide et violent de Fernando Di Leo, La Clinique sanglante (1971). Elle disparaît du monde du cinéma italien en 1974 et retourne en Angleterre. Lee revient en Italie en 1981 et fait un petit retour au cinéma dans la comédie Les Derniers Monstres (1982) de Dino Risi, où elle retrouve son ancien partenaire Johnny Dorelli. Mais le retour de Lee sera de courte durée puisqu'elle n'apparaîtra que dans un seul autre film, la très obscure comédie policière Stangata napoletana(it) (1983), avant de se retirer complètement du cinéma et de s'installer aux États-Unis[3].
Vie privée
Margaret Lee se marie avec Gino Malerba en 1963, ils ont deux enfants, dont Roberto Malerba. Ils sont divorcés.