Il revient finalement en Pologne en pour prendre la tête du gouvernement, et reste en poste jusqu'à la défaite des sociaux-démocrates aux élections de .
Ancien assistant auprès de la chaire d'économie de l'université de Łódź, il travaille, à partir de 1986, au sein de l'institut des sciences économiques de l'Académie polonaise des sciences, dont il sera le directeur entre 1993 et 1997. En 1990, il est recruté pour un poste de consultant au ministère polonais des Finances, puis au ministère des Privatisations, et enfin à l'office central de planification.
Il est nommé en 1994 vice-président du conseil de stratégie économique et sociale du gouvernement, mais doit renoncer à cette fonction deux ans plus tard pour devenir consultant auprès de la Banque mondiale et conseiller économique du président Aleksander Kwaśniewski.
Vie politique
Deux fois ministre des Finances
Le , il est choisi par le président du Conseil des ministres social-démocrate Włodzimierz Cimoszewicz comme nouveau vice-président et ministre des Finances. Il est cependant obligé de démissionner le 17 octobre, après la défaite de l'Alliance de la gauche démocratique (SLD) aux élections parlementaires. Il rejoint la SLD en 1999, et fait son retour au gouvernement, exactement aux mêmes postes, le , sous l'autorité du social-démocrate Leszek Miller.
Il instaure alors un impôt sur les plus-values, connu sous le nom d’« impôt Belka ». Il démissionne cependant le , étant accusé d'être responsable du score mitigé de la coalition SLD-UP pour avoir annoncé pendant la campagne électorale une baisse des dépenses sociales.
Il se soumet à un nouveau vote de confiance le 25 octobre, et obtient le soutien de 234 députés, contre 214[3]. Après avoir pris, le 25 avril, l'intérim du ministère de l'Environnement, il annonce sa démission le 6 mai, rejoint le Parti démocrate et appelle à la dissolution du Parlement. Le chef de l'État refuse toutefois sa démission, et il reste alors à la tête du gouvernement[4].
Il démissionne de la présidence du Conseil des ministres lors de l'ouverture de la nouvelle législature, le 19 octobre, mais doit attendre le 31 octobre pour être effectivement remplacé par le conservateur Kazimierz Marcinkiewicz.
Il est investi comme président de la Banque nationale de Pologne (NBP) par la Diète polonaise le , avec 253 voix favorables contre 184. Il remplace ainsi, après deux mois de vacance et d'intérim, Sławomir Skrzypek, décédé dans le crash de l'avion présidentiel le 10 avril précédent[5].
Le , l'hebdomadaire Wprost fait état d'un accord conclu, en 2011, entre le ministre de l'Intérieur, Bartłomiej Sienkiewicz, et le président de la Banque centrale, Marek Belka, celui-ci promettant de soutenir la politique économique du gouvernement de Donald Tusk si le président du Conseil se décidait à se séparer de son ministre des Finances, Jacek Rostowski[6] ; cet accord est révélé grâce à des enregistrements illégaux diffusés par l'hebdomadaire, qui à la suite de ces révélations, commence à subir des pressions judiciaires et policières.