Made in USA est le seizième album studio d'Eddy Mitchell, il sort le 18 octobre 1975.
Histoire
Après avoir investi l'Olympia de Paris en mai 1975 (du 7 au 11), Eddy Mitchell, désireux de prolonger la formule gagnante du précédent album Rocking in Nashville, retourne à Nashville pour de nouveaux enregistrements[1], avec quasiment les mêmes musiciens américains[2]. Comme pour Rocking in Nashville, la plupart des titres sont des adaptations de chansons américaines, à l'exception de Je vais craquer bientôt (futur tube de l'album, diffusé en 45 tours en avril 1976[3],[4]).
Eddy Mitchell, durant les séances à Nashville, connaît quelques problèmes vocaux et doit réenregistrer à Paris certains morceaux, avant que soit effectué le mixage de l'album[6].
La pochette du disque réalisée par Jean-Baptiste Mondino[9], représente au recto un drapeau américain, avec le titre de l'album, le nom du chanteur et une pin-up qui pose en agrippant une corde. L'arrière de la pochette comprend les titres des chansons avec les titres originaux pour les reprises et divers crédits. L'intérieur de la pochette est un dessin d'Eddy Mitchell en tenue de cow-boy devant une salle de jeu (dans une illustration de type années 1950)[10]. C'est la première fois, qu'une pochette d'un album studio d'Eddy Mitchell n'affiche pas un portrait du chanteur. La raison officieuse, serait que les séances photos réalisées à Nashville, n'ont pas convaincu et ont été déclinées[11].
L'album Made in USA est réédité en CD, en 1998, avec en bonus un titre supplémentaire, l'instrumental Lester Leaps In[12].
↑L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Daniel Lesueur, 2004, Éditions Alternatives, page 89, citation : « 'Choo Boogie (de Louis Jourdan), façon big band, sera mis en boîte avec les cuivres de Count Basie à New York. »
↑L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Daniel Lesueur, 2004, Éditions Alternatives, page 89, citation : « Les séances se passent moins bien que révu : [...], Eddy devra refaire des voix à Paris, pour compléter Made in USA, le futur album, avant d'en entamer le mixage. »
↑L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Daniel Lesueur, 2004, Éditions Alternatives, page 90, citation : « Chuck Berry est à l'honneur, Eddy adaptant Promised Land [...], Around And Around [...]. Jerry Lee Lewis également, dont il reprend [...] Haunted House [...] et She Even Woke Me Up To Say Goodbye [...]. Brenda Lee aussi est à l'honneur avec le titre Merci la vie (Lucky). »
↑L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Daniel Lesueur, 2004, Éditions Alternatives, page 90, citation : « Pour la première fois, une pochette d'album studio n'est pas ornée d'un portrait du paisible rocker. Le motif étoilé, signé Mondino, ne manque pourtant pas de charme. Dans la confidence, on parvient à découvrir, que le reportage photo réalisé sur place, ne s'est pas avéré suffisamment réussi pour être utilisé sur la pochette. »