La chanson Chronique pour l'an deux mille, sortie en single en juin 1966, est la toute première apparition de Papadiamandis en tant que compositeur pour Mitchell. Les paroles évoquent la querelle Antoine-Hallyday qui défraya les chroniques quelques mois plus tôt.
Jean-Pierre Bouthayre écrit les paroles de deux succès : De la musique et L'épopée du rock (il est également l'auteur, précédemment, d'une autre chanson qui s'impose S'il n'en reste qu'un (voir album Perspective 66). On retiendra que c'est le producteur Jean Fernandez qui clame les passages parlés de L'épopée du rock et que les paroles sont signées par un certain Philippe Christian, qui n'est autre qu'un pseudonyme utilisé par le journaliste Philippe Labro auteur du texte en collaboration avec Mitchell[5],[6].
Trois autres morceaux sont également des « tubes » : Seul, J'ai oublié de l'oublier et le très « cadencé » Société anonyme.
↑Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, pages 62, 63, citations : « [...] Chronique pour l'an 2000 est dans l'air du temps. [...] L'histoire fait référence au conflit auquel se livrent, en 1966, les fans de Johnny Hallyday et ceux d'Antoine. [...] Première véritable collaboration de Pierre Papadiamandis à la discographie de Monsieur Eddy : J'ai oublié de l'oublier, un tube inattendu, puisqu'il n'est pas situé en titre principal sur la pochette [du super 45 tours]. [...] Encore un album essentiellement constitué de compositions originales (Et maintenant est une reprise, mais d'un titre français de Gilbert Bécaud). La damnation de Faust est signée par [...], Monty et Éric Charden. Mais ce sont surtout Pierre Papadiamandis et Jean-Pierre Bourtayre qui s'imposent ; ce dernier [...], fournira trois tubes imposants (S'il n'en reste qu'un [...], De la musique et L'épopée du rock, deux titres très forts présent sur cet album. Signalons que c'est Jean Fernandez qui interprète l'intro parlée de L'épopée du rock. [...] Autres tubes : Seul et J'ai oublié de l'oublier au registre du romantisme, ainsi que le fort rythmé Société anonyme. »
↑Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell Discographie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, page 63, citation : « Notre interprète [...], en a assez des adaptations de tubes américains. [...] Il s'en confie à Philippe Koechlin pour le mensuel Rock & Folk n°7 : [...] En France les compositeurs auraient dû se réveiller un peu plus tôt. Ils ont mis trois ans à réagir. »