Se destinant à une carrière de juriste, ce jeune étudiant aux convictions nationalistes est envoyé en France par ses pairs du Parti de l'Istiqlal pour y parfaire ses connaissances juridiques. Il revient au Maroc avec une formation de juriste que le parti indépendantiste (Istiqlal) saura mettre à profit. Le , il est nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères dans le gouvernement Balafrej[3], puis ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative dans le Conseil Mohammed V du au , il est reconduit au même poste sous le roi Hassan II du au dans le Conseil Hassan II 1.
En 1974, à la suite du décès de Allal El Fassi, il devient Secrétaire général de l'Istiqlal, poste qu'il gardera jusqu'à sa démission en 1998, son successeur étant Abbas El Fassi.
En 1993, le roi Hassan II souhaite le nommer premier ministre afin de diriger un gouvernement d'alternance. Mais les négociations entre le monarque et les partis d'opposition, menés par l'Istiqlal de Boucetta, n'aboutissent pas, ce dernier refusant de former un gouvernement au sein duquel siègerait Driss Basri, alors ministre de l'Intérieur[5].
En [6], le roi Mohammed VI le nomme à la présidence de la Commission royale consultative chargée de la révision de la Moudawana (CRCM), le Code de la famille marocain, pour mettre fin au blocage entre libéraux et conservateurs au sein de cette commission[7]. Ce Code de la famille, encore en vigueur aujourd'hui, a été promulgué en [8].
Décorations
Le , M'hamed Boucetta a été décoré par l'ambassadeur de l'État palestinien au Maroc, en lui décernant le cordon de l'« Étoile d'Al Qods », lors d'une cérémonie organisée au siège de l'ambassade à Rabat[9].