La ligne est comprise dans la concession, du , d'un chemin de fer d'Ostende à la frontière française vers Armentières, avec embranchement de Warneton à Commines, acquise par Désiré-Joseph Marchal (ingénieur civil), domicilié au 3 de la place des Barricades à Bruxelles, et Louis-François-Joseph Herla (inspecteur des contributions directes, douanes et accises, en disponibilité), domicilié au 52 de la rue de la Limite à Saint-Josse-ten-Noode. La Compagnie du chemin de fer d'Ostende à Armentières, société anonyme qu'ils ont créé pour reprendre la concession, est autorisée le [3].
Le trafic voyageurs est interrompu le , le trafic marchandises en 1967. La voie est deferrée en 1984/1985, et une piste cyclable et piétonne nommée Groene 62 («La 62 verte») est installée en place des voies[2].
Infrastructure
Ligne
La ligne fut doublée en 1897, mais la deuxième voie est démantelée en 1940. Le terminus original était Ostende-Ville, et la ligne s'est étendue vers le sud via Stene. En 1946 la ligne est déplacée vers l'est, et Ostende-Quai devient le nouveau terminus[2].
Gares
Comme la ligne n'est plus desservi, il n'y a plus des gares ouvertes, sauf les terminus à Ostende et Torhout. Les bâtiments principaux des gares de More et Wynendaele existent encore[2].
Notes et références
↑Félix Loisel (direction : Cercle de la conférence des chemins de fer belges),« Chemin de fer d'Ostende à Armentières », dans Annuaire spécial des chemins de fer Belges (années 1866 et 1867), V. Devaux et Cie, 1869, pp. 217-219 intégral (consulté le 22 mai 2012).
↑Pasinomie, « 250 - 7 juillet 1864, arrêté royal - société anonyme dite : Compagnie du chemin de fer d'Ostende à Armentières - Établissement et approbation des statuts », dans collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, Bruylant, 1864, pp. 295-304 intégral (consulté le 21 mai 2012).