Le Bourg est une commune rurale qui compte 304 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 756 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Boulvéens ou Boulvéennes.
Géographie
Commune située dans le Quercy sur l'axe Rodez-Brive (D840), c'est un carrefour très fréquenté.
Situation
Le Bourg est à la fois un carrefour routier et un carrefour géologique, en effet il se trouve à égale distance de Gramat et de Figeac d'une part et d'Assier et Lacapelle-Marival d'autre part.
La commune est aussi située sur la limite géologique entre le causse de Gramat (sol calcaire) et le Ségala lotois (sol acide). On rencontre donc de part et d'autre du village de hautes forêts de chênes et de châtaigniers, caractéristiques du Ségala et des taillis épars et chênes noueux et bas caractéristiques des paysages du Causse.
Hydrographie
Le Francès au Bourg.
Le Francés aussi appelé ruisseau de Lasbories est une petite rivière issue des hauteurs du Ségala. Il traverse Rudelle puis passe au Bourg avant de disparaitre sous le causse aux "pertes de Francès", à Théminettes, après 20,2 km de cours aérien. C'est un affluent souterrain de l'Ouysse.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 133 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Faycelles à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[14] :
l'« agrosystème du moulin de Rouby » (98 ha), couvrant 4 communes du département[15] ;
les « étangs et bocage d'Issepts et d'Assier » (410 ha), couvrant 3 communes du département[16],
le « massif forestier de Lacapelle-Marival » (392 ha), couvrant 2 communes du département[17] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[14] :
le « Haut bassin du Drauzou » (2 611 ha), couvrant 10 communes du département[18].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 au Bourg.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Le Bourg est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (47,4 %), zones agricoles hétérogènes (29,5 %), forêts (23,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Francés. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 1999[23],[20].
Le Bourg est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[24].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duBourg.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 177 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 38 sont en aléa moyen ou fort, soit 21 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune duBourg est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Toponymie
Le nom Le Bourg est issu du latin de basse époque burgus. Ce nom désignait un lieu fortifié servant de refuge en cas d'alerte. Ensuite, ce nom désigna une agglomération[30].
Histoire
Plaque à la mémoire des victimes du .
En 1825, une partie du territoire de l'ancienne commune de Saint-Médard-la-Garénie a été rattaché au Bourg.
Seconde Guerre mondiale
Le à l'aube, le village est envahi et cerné par les soldats de la 2e division SS « Das Reich ». Les Waffen-SS cherchent, jusque dans les fermes éloignées, les hommes valides âgés de 18 à 50 ans qui devront se rendre pour recensement sur la place de l'église. La salle de classe est vidée et transformée en salle d'opération. Jusqu'à l'arrivée d'une voiture à midi, les premières personnes interrogées sont relâchées. Ensuite, les suivantes sont retenues, puis à 15 h elles sont chargées sur des camions et emmenées à Montauban[31].
Sur les treize personnes déportées, trois hommes et une femme ne revinrent pas. Une plaque commémorative a été apposée sur l'église.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2021, la commune comptait 304 habitants[Note 4], en diminution de 5 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 182 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 43 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 133, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,5 %[I 11].
Sur ces 133 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
18 établissements[Note 7] sont implantés au Bourg au [I 14].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 18 entreprises implantées au Le Bourg), contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 27 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 21 en 2000 puis à 13 en 2010[40] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 663 ha en 1988 à 765 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 55 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Saturnin
L'église Saint-Saturnin.Détail du portail de l'église.
Sa construction est estimée par étude archéologique au XIe/début du XIIe siècle. En effet, l'église est de style roman en croix latine avec tour carrée au-dessus du transept, possède un chœur avec abside et des voûtes hautes. Le plan général du chœur et des chapelles avec le transept traduit l'origine monastique de l'église. On retrouve ce plan à Duravel, Saint-Pierre-Toirac et Carennac. 26 chapiteaux sculptés sont répartis dans les baies du chœur et les colonnes du transept. Sur les chapiteaux sont sculptés des décors d'entrelacs végétaux et de palmettes auxquels sont ajoutés des anges, des oiseaux et des animaux. Ce type de décor peut se retrouver das l'abbatiale Saint-Sauveur de Figeac, à Carennac et à Fourmagnac, mais aussi à l'abbatiale Sainte-Foy de Conques. Un seul chapiteau échappe à ce décor végétal.
Vers 1387, le prieuré est saccagé par des troupes anglaises. Les moines sont restés dispersés jusqu'en 1485.
La nef, comme le reste du prieuré, sont détruits vers 1562 par les protestants de Duras et de Bessonies, au cours des guerres de religion. L'église paroissiale Sainte-Madeleine est détruite et le village pillé. La paix revenue, ce qu'il reste de l'église Saint-Saturnin (Saint-Cernin) est restauré et sert d'église paroissiale. La nef ayant été détruite, le transept est fermé par un mur puis est percé d'une porte. L'analyse de l'architecture montre son originalité et les influences diverses - Berry, Auvergne, Rouergue - dues aux intervenants qui devaient être itinérants.
La charpente et la toiture sont réparées en 1771.
En 1874, l'Inspecteur général des Monuments historiques Boeswildwald donna une description de l'église et définit les travaux les plus urgents. Des relevés de l'architecture ont été faits par l'architecte Poussin en 1882. L'église est classée Monument historique en 1896.
En 1906, l'église est restaurée par le service des Beaux-Arts. Ils refont les voûtes, reprennent la tour carrée du transept, refont charpente et toiture. La façade a été remplacée vers 1910.
Le chemin de croix a été peint en 1936 par Charles Plessard, membre des Ateliers d'art sacré créés par Maurice Denis en 1919.
Situé à proximité du Francès, un moulin actuellement restauré reste un témoin évident de l'activité passée de la bourgade, celui-ci est aussi un représentant classique de l'architecture quercynoise avec son pigeonnier à colombages.
C'est au Bourg que vit jusqu'en 1875Sophie Gauthié, femme Bouyou. Cette fermière laissera son empreinte dans l'histoire criminelle de l'époque : elle avait en effet assassiné au moyen d'aiguilles sept de ses enfants avant qu'ils n'atteignent l'âge d'un an, ainsi que sa petite-fille. Avant son arrestation, elle tente de se suicider en usant du même procédé[47]. Condamnée à mort à Cahors le , Bouyou est guillotinée à l'âge de quarante-quatre ans, à l'aube du , devant sa propre maison du Bourg, sous les yeux de 2 000 personnes. Elle est l'avant-dernière femme exécutée en public en France – la dernière le sera en 1887 –, et la dernière personne guillotinée dans le département du Lot[47]. L'histoire, comme tant d'autres affaires criminelles à cette époque, a donné lieu à des complaintes[48].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN2-910540-16-2), p. 107
↑Gilbert Lacan, Figeac en Quercy : sous la terreur allemande, Paris, Union amicale des enfants de l'arrondissement de Figeac, , 99 p., p. 19-20.
↑Anne-Marie Pêcheur - L'église Saint-Saturnin du Bourg - pp.161-169, dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
↑ a et bSylvain Larue, « France 1871-1977 - Les têtes qui tombent », sur laveuveguillotine.pagesperso-orange.fr, (consulté le ) : « La petite Élisa, sa fille, meurt à son tour dans les bras de sa grand-mère. L'autopsie permet de découvrir qu'on lui a enfoncé trois aiguilles (deux à repriser, une à tricoter) dans le corps, et l'aiguille à tricoter, brisée en deux, a perforé le cœur. [Elle est] soupçonnée du meurtre d'Élisa, [et] on réalise qu'aucun des sept autres enfants qu'elle a eu n'a dépassé son premier anniversaire ; l'autopsie du petit dernier, décédé le 15 avril à l'âge de 38 jours, permet de découvrir quatre aiguilles dans le corps ! ».
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].