Elle est colistière de Brigitte Barèges pour les élections régionales de 2010. Élue au conseil régional de Midi-Pyrénées, elle est membre de la commission permanente ainsi que des commissions « Éducation et jeunesse », « Politique urbaine, politique de la ville » et « Sport, vie associative ». Dans le cadre de son mandat, elle siège dans divers organismes (université Paul-Sabatier, Conseil académique de l'Éducation nationale, Comité consultatif régional de l'égalité hommes-femmes).
De 2011 à 2016, elle est secrétaire départementale de la fédération UMP puis Les Républicains de la Haute-Garonne.
Pour les élections législatives de 2017, elle se représente dans la troisième circonscription de la Haute-Garonne. Elle obtient 21,5 % des voix au premier tour, puis perd au second elle face à Corinne Vignon (LREM), avec 46,35 % des voix[7].
Le , une information judiciaire a été ouverte contre Laurence Arribagé, soupçonnée avec trois autres personnes de tentative de déstabilisation de son ancienne rivale aux élections législatives de 2017, Corine Vignon[13]. Le juge d'instruction évoque un « complot visant à permettre à Laurence Arribagé de conserver son siège » de député[14].
Le parquet de Toulouse a requis leur mise en examen pour prise illégale d’intérêt, complicité, ou recel du même chef. En décembre, l'élue a été mise en examen pour recels par le juge d'instruction chargé du dossier[15]. Jugée le 13 décembre 2023 par le tribunal correctionnel de Paris[16],[17], elle est reconnue, le 29 janvier 2024, coupable de recel de dénonciation calomnieuse, violation du secret professionnel et prise illégale d’intérêts. Elle est condamnée à 10 000 euros d’amende, à trois ans de prison avec sursis et à cinq ans de privation de ses droits de vote et d’éligibilité[18]. Elle annonce le lendemain faire appel de la condamnation[19].
↑Le Monde avec AFP, « Laurence Arribagé, ex-députée LR et actuelle adjointe au maire de Toulouse, condamnée à cinq ans d’inéligibilité », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).