Deux scénaristes doivent écrire une histoire pour un nouveau film. Leurs inspirations contradictoires vont faire vivre des situations rocambolesques à leurs deux héros, Henriette et Robert.
Extérieurs : Paris, dont des scènes tournées au Gaumont-Palace de la place Clichy, le plus grand cinéma d'Europe, démoli en 1973, ainsi qu'au Cirque Medrano, démoli en 1971.
La chanson Sur le pavé de Paris, paroles de Jacques Larue, musique de Georges Auric et interprétée par Anny Flore a été inspirée par la romance Sous le ciel de Paris du film homonyme que Julien Duvivier avait sorti en 1951 et qui avait rencontré un grand succès. Cette inspiration se retrouve dans l'erreur du générique : la chanson y est appelée Sous le pavé de Paris au lieu de Sur le pavé de Paris[1].
Au début du film, alors que le générique ne présente que des points d'interrogation, l'un des scénaristes, qui vient d'apprendre que la censure a interdit leur production, lit Le Parisien à haute voix, et conclut qu'il n'est décidément pas propice à inspirer un film, alors que les deux faits divers qu'il vient de lire correspondent aux synopsis respectifs du Voleur de bicyclette et du Petit Monde de don Camillo. On entend hors cadre quelqu'un siffloter l'air de Fanfan la tulipe, gros succès du moment[1].
Daniel Collin, « Fête à Henriette (La) », Le Nouveau Guide des Films. tome 5 (sous la direction de Jean Tulard), Éditions Robert Laffont (collection Bouquins), Paris, 2018, 2399 p., p. 1272-1273, (ISBN9782221116500)