À Paris, les deux complices Daniel Boisset et Paul Genest sont surpris lors d’une tentative de cambriolage par le propriétaire qui rentre trop tôt chez lui, lors de la bagarre qui s'ensuit, Paul tue l'homme et réussit à s'enfuir. Daniel a moins de chance et est arrêté et accusé du meurtre. Il ne dénonce pas son complice et un an plus tard réussit à s’évader. Il trouve refuge dans un coin perdu des Alpes-Maritimes où il est embauché par Thomas, un brave garagiste. La jeune femme de Thomas, la pulpeuse et vénale Maria, découvre sa véritable identité et le contraint à ouvrir le coffre-fort de son mari pour s’approprier son magot, mais ce dernier les prend sur le fait et la femme tue son mari, Daniel se trouve à nouveau mêlé à une histoire de meurtre dont il n'est pas responsable et les choses vont encore se compliquer pour lui.
Sociétés de production : Paris Film Production (France), Pathé Consortium Cinéma (France), Pans-Interopa Film (Italie)
Sociétés de distribution : Pathé (France), CFDC (Compagnie française de distribution cinématographique, distributeur d'origine), Tamasa Distribution[1] (France), 20th Century Fox (Belgique), Lumière International (vente à l'étranger)[2]
Pour une grande partie, le scénario n'est pas sans rappeler le roman Le facteur sonne toujours deux fois (le mari trop confiant et débonnaire, trompé par son épouse, avec celui qu'il croit être devenu un ami, et qui le vole...).
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L'Œil sur l'écran (Le Monde)[3] : « La réalisation de Duvivier est sans faille, avec de nombreuses scènes fortes et une distribution très riche par la palette de personnages différents : même Jean Sorel, un choix assez critiqué, est ici parfait car sa prestance est justement en décalage total avec l’histoire. Dans le genre policier très noir, Chair de poule est une des plus belles réussites françaises des années soixante et il est vraiment injuste qu’il ait été si longtemps méprisé. »