Kirstjen Nielsen est la fille de James McHenry Nielsen (d'origine danoise) et Phyllis Michele (d'origine italienne), tous deux médecins dans la United States Army[1]. Elle est l'aînée de trois enfants. La famille déménage à Clearwater, en Floride, alors que la fratrie est encore jeune.
Kirstjen Nielsen commence à travailler au sein de l'administration Bush. Elle devient l'assistante spéciale du président et directrice pour la prévention, la préparation et l'action au White House Homeland Security Council. Elle participe également à la création, puis dirige en tant qu'administratrice adjointe, le Bureau de la politique législative et des Affaires gouvernementales de la Transportation Security Administration (TSA).
Carrière dans le conseil
Par la suite, elle devient membre de la Resilience Task Force au sein du Comité pour la cyber-sécurité et la sécurité intérieure (Center for Cyber & Homeland Security Committee) de l'université George Washington et fait partie du Conseil consultatif sur le rapport sur les risques mondiaux (Global Risks Report Advisory Board) du Forum économique mondial.
En 2008, Kirstjen Nielsen fonde la société Sunesis Consulting, qu'elle préside.
Son mandat est rapidement touché par l'écho médiatique autour de la politique de séparation de familles, principalement mise en œuvre par le procureur général Jeff Sessions à partir du . Elle prend officiellement fin le par un ordre exécutif de Donald Trump, après que de nombreux législateurs fédéraux ont appelé à aller en ce sens. Selon plusieurs sources, Kirstjen Nielsen pousse également le président à faire cesser cette politique de séparation ; elle évoque dès mai un sentiment de « frustration » à propos du comportement de Trump et menace de démissionner. Le vice-président Mike Pence lui demande par la suite de rester dans ses fonctions, selon Politico[3]. Toutefois, elle quitte son poste le . Kevin McAleenan assure l'intérim deux jours plus tard.