Très tôt, il s'implique pour le Parti social démocratique du Canada (CCF) en Ontario et en Saskatchewan. Après l'élection du premier gouvernement CCF en Saskatchewan, le premier ministre Tommy Douglas le nomme sous-ministre du Travail. Bryden rédigea alors plusieurs projets de lois sur les conditions de travail parmi les avantageuses en Amérique du Nord, de l'aveu même de représentant syndical Walter Reuther.
S'établissant en Ontario en 1949, il devient premier directeur de recherche de la branche ontarienne du caucus du CCF ainsi que secrétaire provincial en 1951.
Durant son passage à l'Assemblée législative, il milita pour la création de l'instauration de l'assurance-santé, pour le prolongement du métro de Toronto et contre la création de la taxe de vente provinciale. Avec son homologue fédérale Andrew Brewin, il ouvrit l'un des premiers bureau de circonscription au Canada.
Après la politique active, Bryden termina son doctorat à l'Université de Toronto et enseigna l'économie politique dans cette même université jusqu'en 1984. Il s'impliqua dans la politique municipale torontoise en tant que président de la Confederation of Resident and Ratepayers Associations qui militait contre la destruction des banlieues pour créer des autoroutes et des gratte-ciel durant les années 1990.