José Andrés Torres Mora

José Andrés Torres Mora
Illustration.
Fonctions
Député aux Cortes Generales

(14 ans, 11 mois et 3 jours)
Élection
Réélection


Circonscription Malaga
Législature VIIIe, IXe, Xe, XIe et XIIe
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance José Andrés Torres Mora
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Yunquera (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université complutense de Madrid
Profession Universitaire

José Andrés Torres Mora, né le , est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Il est élu député de la circonscription de Malaga lors des élections générales de .

Biographie

Vie privée

Il est marié et père d'un fils.

Docteur en sociologie

Il réalise ses études à l'université complutense de Madrid où il obtient sa licence en sociologie puis son doctorat grâce à une thèse sur l'« inégalité éducative ». Il dirige le Grand collège Saint-Jean Évangéliste entre 1997 et 2000. Il est professeur titulaire de sociologie à l'université complutense de Madrid et représente le corps des professeurs à la Junte de la faculté de sciences politiques et de sociologie.

Proche de Zapatero

Il adhère aux Jeunesses socialises de Malaga en 1977, lorsque le parti est légalisé par le gouvernement d'Adolfo Suárez, en pleine transition démocratique. Entre 1994 et 1997, il est coordonnateur du département fédéral chargé de la Formation, de l'Éducation et de la Culture de la commission exécutive du PSOE, sous les ordres de Ludolfo Paramio ; c'est là qu'il connait le jeune député de León José Luis Rodríguez Zapatero[1].

Lorsque Rodríguez Zapatero est élu secrétaire général fédéral du PSOE au terme du 35e congrès du parti de , il devient son chef de cabinet jusqu'à l'élection de Zapatero comme président du gouvernement d'Espagne, quatre ans plus tard[2].

Avec le tenue du 36e congrès du parti en , il est choisi par Zapatero pour entrer comme secrétaire exécutif à la commission exécutive fédérale du PSOE au sein d'une nouvelle génération des dirigeants. Lors du renouvellement de , il est promu secrétaire exécutif chargé de la Culture[3].

Député national

Il se présente à la neuvième position sur la liste du parti dans la circonscription de Malaga lors des élections générales de mais n'est pas élu. Il est remonté à la quatrième position lors des élections législatives de [4] qui voient la victoire de Zapatero et est élu au Congrès des députés. Il est membre de la commission du Règlement et de la commission du Travail et des Affaires sociales. Il exerce les fonctions de premier vice-président de la commission constitutionnelle.

Lors des élections générales de , il est placé à la troisième position sur la liste de Magdalena Álvarez[5]. Conservant son mandat parlementaire, il préside la commission de l'Éducation, de la Politique sociale et du Sport entre et  ; date à laquelle il en devient simple membre et est placé comme porte-parole titulaire à la commission de la Culture. En , il intègre la députation permanente. Il est réélu lors du scrutin anticipé de [6] et est confirmé dans ses responsabilités à la commission de la Culture. Redevenant membre de la commission constitutionnelle, il est rétrogradé suppléant à la députation permanente entre et et entre et .

Lors des élections générales de , il est investi en troisième position sur la liste de Miguel Ángel Heredia[7] et est réélu au palais des Cortes après que la liste a obtenu trois sièges. Il est membre suppléant de la délégation espagnole à l'assemblée de l'Union interparlementaire et des commissions des Politiques d'intégration du handicap et bicamérale des Relations avec le Défenseur du peuple. Il est confirmé dans ses responsabilités à la suite du scrutin législatif de [8] et prône l'abstention des socialistes pour laisser gouverner Mariano Rajoy[9].

Notes et références

  1. (es) « Un luchador contra la injusticia. », sur diariosur.es, (consulté le ).
  2. (es) « Zapatero íntimo. », sur elmundo.es, (consulté le ).
  3. (es) « Zapatero renueva la mitad de la Ejecutiva Federal, que crece hasta los 32 miembros. », sur elmundo.es, (consulté le ).
  4. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 100/2004, de 19 de enero. », sur BOE.es, (consulté le ).
  5. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 33/2008, de 14 de enero. », sur BOE.es, (consulté le ).
  6. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 1329/2011, de 26 de septiembre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  7. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 977/2015, de 26 de octubre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  8. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 184/2016, de 3 de mayo. », sur BOE.es, (consulté le ).
  9. (es) « José Andrés Torres Mora: “Cuando no hay política, ganan los que mandan sin política”. », sur lavanguardia.com, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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