Recruté en 1948 par les Red Sox de Boston, Jimmy Piersall fait ses débuts en Ligue majeure le .
Jimmy Piersall souffre de trouble bipolaire lui faisant commettre des actes étranges. Il discute ainsi avec le fantôme de Babe Ruth au Yankee Stadium lors d'un match joué sous l'uniforme des Red Sox. Il devient parfois violent contre ses adversaires, ses coéquipiers ou des supporters. Ses ennuis de santé sont chroniqués dans le livre coécrit avec Al Hirshberg, Fear Strikes Out, qui est porté à l'écran en 1957. Anthony Perkins tient son rôle.
Pour célébrer le le 100ecoup de circuit de sa carrière, frappé pour les Mets au Polo Grounds contre les Phillies de Philadelphie[4], Piersall amuse les spectateurs en courant les buts à reculons, une excentricité qu'il avait promise mais qui lui vaut des remontrances du commissaire du baseballFord Frick[5]. Piersall ne connaît guère de succès chez les Mets, pour qui il ne frappe que dans une moyenne au bâton de ,194. Son gérant, Casey Stengel, loue ses qualités offensives : Piersall, qui n'est pas particulièrement rapide mais compense par une anticipation exceptionnelle de l'endroit où la balle va tomber, est selon Stengel le meilleur voltigeur défensif qu'il ait vu, supérieur à Joe DiMaggio[6].
Récupéré par les Angels de la Californie (appelés Angels de Los Angeles jusqu'en 1965) après avoir été libéré de son contrat par les Mets en , Piersall évolue en Californie jusqu'en 1967 et considère ces années comme les meilleures de sa carrière, soulignant le lien de respect développé avec le directeur généralFred Haney[6].
Après-carrière
Sa carrière de joueur achevée, Jimmy Piersall devient manager en ligue mineure en 1973[7], puis instructeur pour les Rangers du Texas pendant deux ans et pour les White Sox, à temps partiel, lors d'une saison[8]. En 1974, il est aussi directeur des promotions chez les Rangers, mais perd son emploi après une guerre ouverte avec un journaliste du Fort Worth Star-Telegram[9], pour être rengagé 24 heures plus tard[10].
Il est commentateur des matchs des White Sox de Chicago de 1977 à 1983 aux côtés de Harry Caray. Il se met dans l'embarras à plusieurs reprises. En 1977, lorsque informé que l'épouse du propriétaire des White Sox Bill Veeck n'appréciait pas ses propos, il réplique que « Madame Veeck est une casse-pieds colossale. Elle devrait rester à sa place, à la cuisine[8] . » En , Piersall est retiré des ondes jusqu'à la fin de la saison de baseball après avoir qualifié en ondes les épouses des joueurs de « femmes en chaleur » (horny broads)[11]. En , alors qu'il anime les avant et après matchs des White Sox sur une chaîne câblée, il est congédié par les White Sox, qui n'apprécient pas ses critiques envers le club et son opinion sur les décisions du gérantTony La Russa[12].
De 1986 à 1999[6], il est instructeur avec des clubs affiliés aux Cubs de Chicago en ligues mineures[13].