Jean Mauriac

Jean Mauriac

Biographie

Naissance	15 août 1924 16e arrondissement de Paris
Décès	24 août 2020 (à 96 ans) 16e arrondissement de Paris
Sépulture	Cimetière de Vémars
Nom de naissance	Jean Marie Gilles Mauriac
Nationalité	française
Formation	Établissement Gerson Lycée Janson-de-Sailly
Activités	Journaliste, écrivain
Père	François Mauriac
Mère	Jeanne Mauriac (d)
Fratrie	Claude Mauriac Claire Mauriac (d) Luce Mauriac

Autres informations

A travaillé pour	Présidence de la République française (d) (1959-1969) Agence France-Presse (à partir de 1944)
Membre de	Association de la presse diplomatique Fondation Charles-de-Gaulle
Distinctions	Liste détaillée Officier de la Légion d'honneur‎ Croix de guerre 1939-1945 Chevalier de l'ordre national du Mérite Officier des Arts et des Lettres‎

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Jean Mauriac est un journaliste et écrivain français né le 15 août 1924 à Paris et mort le 24 août 2020 dans la même ville^[1],[2].

Biographie

Jean Mauriac est le fils de François Mauriac et le frère de Claude Mauriac, Claire Mauriac (Claire Wiazemsky) et Luce Mauriac (Luce Mauriac Le Ray).

Il est entré comme journaliste politique à l'Agence France-Presse (AFP) en 1944, et a été affecté auprès du général de Gaulle dès la Libération et jusqu'à la démission du Général en avril 1969.

Il meurt à Paris le 24 août 2020^[3]. Il est enterré au cimetière de Vémars.

Souvenirs du gaullisme

À 82 ans, en 2006, il livre de nombreux propos recueillis auprès des acteurs du gaullisme, dans L'après-de Gaulle.

« Le gaullisme, cette belle aventure commencée le 18 juin 1940, était mortel. C'est sa dégénérescence que retrace Jean Mauriac dans ce livre implacable et pour tout dire démoralisant. Cinq cents pages de confidences recueillies pendant trois décennies auprès des héritiers, qui relatent leurs rivalités, leurs haines recuites et leur aveuglement, entrecoupé de rares éclairs de lucidité (Le Monde)^[4]. »

« C'est un psychodrame de jalousies et d'ambitions querelleuses qui s'empare, au lendemain du départ du Général, de ceux qui l'ont servi, et qui s'exacerbera encore, cinq ans plus tard, à la mort de Pompidou, autour de la rivalité entre Chaban et Giscard ; les ralliements à ce dernier étant encore plus mal perçus, et avec plus de raisons, que ceux dont put profiter Pompidou (Le Figaro)^[5]. »

Œuvres

• Mort du général de Gaulle, Paris, Grasset, 1972, Prix Aujourd'hui 1972, (réédition 1999).
• Malagar, éditions Sables, 1998.
• L'après-de Gaulle. Notes confidentielles 1969-1989, présenté et annoté par Jean-Luc Barré, Paris, Fayard, 2006.
• Le Général et le journaliste, conversations avec Jean-Luc Barré, Paris, Fayard, 2008.

Notes et références

1. Relevé des fichiers de l'Insee
2. « Décès du journaliste Jean Mauriac, qui avait suivi de Gaulle pour L'AFP », sur La Croix, 25 août 2020 (consulté le 25 août 2020)
3. AFP, « Décès du journaliste Jean Mauriac, qui avait suivi de Gaulle pour l'AFP », sur Orange Actualités, 25 août 2020.
4. Gaullisme crépusculaire, Bertrand Le Gendre, Le Monde du 7 octobre 2006
5. C'était la Ve République, Philippe de Saint Robert, Le Figaro du 21 septembre 2006

Liens externes

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