Après des études collégiales en sciences humaines et une formation en radio, il est successivement animateur de radio, attaché politique du ministre Albert Côté[1] et directeur général de la Chambre de commerce de Rivière-du-Loup[2]. Il est élu maire de Rivière-du-Loup en 1999 et a occupé ce poste pendant 8 ans. Au cours de son mandat, il a piloté plusieurs dossiers, dont la construction du Centre Premier Tech, la construction d'une voie de contournement vers l'autoroute 20 ainsi que l'implantation et l'agrandissement d'une trentaine d'usines dans le parc industriel local[2] . Il a également membre du conseil d'administration de l'Union des municipalités du Québec et président du comité organisateur de la rencontre annuelle de l'organisme en 2007.
Le , il a été condamné à 1 200 $ pour conduite avec facultés affaiblies après avoir été intercepté par les policiers près de Québec. Son permis de conduire a également été suspendu pour un an. Une fois l'affaire connue du public, le Parti libéral du Québec a publié un communiqué de presse de deux paragraphes dans lequel M. D'Amour regrette son geste[3].
Les liens de M. D'Amour avec la firme de génie-conseil BPR — où il a travaillé à titre de directeur du développement des affaires pour le Bas-Saint-Laurent, entre 2007 et 2009 — ont suscité la controverse étant donné que la firme a été éclaboussée dans une affaire relative à l'installation des compteurs d'eau pour la ville de Montréal. BPR, qui est active dans le secteur municipal, a obtenu un contrat de gestion des biogaz à Rivière-du-Loup en 2006. Selon le maire actuel de la municipalité, Michel Morin, le contrat a été signé sous son mandat, mais la sélection de la firme responsable du projet avait été faite l'année précédente, alors que M. Morin était conseiller municipal et à la fin du mandat de M. D'Amour.
Étant donné que les contacts de M. D'Amour avec son successeur se sont produits moins de deux ans après son départ de la mairie, ils intéressent le commissaire au lobbyisme du Québec qui effectue des « vérifications pour voir si les faits justifient une enquête en bonne et due forme ». À la suite du dépôt du rapport du commissaire en , Jean D'Amour plaide coupable à une infraction à la loi sur le lobbyisme et se voit imposer une amende de 500$[11].