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Jean-Paul Réti, né en 1946 à Brașov, est un sculpteur exposant dans plusieurs pays à travers le monde. Il passe une partie de son enfance à Budapest, ville dont son père, médecin, était originaire.
En 1967, il s’installe définitivement à Paris. Étudiant à École Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) [1], il obtient son diplôme sous la direction du sculpteur César. Il participe activement aux événements de mai ‘68 au sein de l’atelier de sérigraphie des Beaux-Arts, où furent créées et imprimées la plupart des célèbres affiches.
Entre 1978 et 1980, il est pensionnaire de la Villa Médicis (« Prix de Rome »), en même temps que Philippe Hersant, Pascal Bonafoux, Sylvie Deswart, Jean-Noël Vuarnet, Stéphane Herbelin. Il vit et travaille en Italie jusqu’en 1982.
De retour à Paris, il poursuit sa carrière et remporte, entre autres, les prix Fulbright (États-Unis, 1985 et 2001), Mino Akari Arts (Japon, 2014)[2].
Depuis 1985, ses ateliers sont à Paris, dans le lieu devenu emblématique, dit « Les Frigos » [3].
En France, les sculptures de Réti sont notamment présentes dans la collection privée de François Pinault et de Paul Ricard ainsi qu'au Musée Cantini de Marseille[2].
Œuvre
Les renversements et les racines sont des thèmes récurrents dans les œuvres de Jean-Paul Réti. Aux Beaux-Arts, il explore en sculpture des survols de paysages urbains et de la Terre vue du ciel, représentant à la fois la surface (arbres, architectures) et les sous-sols, incluant les réseaux artificiels, assimilés aux « racines » des citadins. Il a concrétisé cette vision à grande échelle lors de son séjour à la Villa Médicis. Alberto Moravia a décrit ces « survols » dans un texte rédigé lors de l’exposition romaine (galerie Braghiroli, Trastevere, 1982) ainsi que Pascal Bonafoux (catalogue Villa Médicis, 1981 et lors de l’exposition « Figures, carte blanche à P. Bonafoux », 1991).
Extrait : « Avec Réti, nous sommes face à des sculptures qui évoquent les caractéristiques de la photographie, de la peinture, du design et de l’art de l'environnement. En effet, le problème de Réti consiste non seulement dans la restitution phénoménologique de la situation de vol mais aussi dans la mise en place dans l'environnement de l'objet qui en résulte. Il s'agit donc, après celui de l'expression, de résoudre le problème pas toujours fondamental, mais, dans le cas de Reti, il semble justement pris en considération, de la jouissance. Reti ne place pas ses sculptures et les paysages vus en vol sur des surfaces horizontales : il les accroche au mur, verticalement. Confirmant ainsi, implicitement, son intérêt pour le renversement qui, dans certaines conditions, frappe le sujet qui regarde comme l'objet qui est regardé. »[4]
Jean-Paul Reti. Sculptures. Villa Medici. . Rome : Académie de France à Rome, 1980.
Jean Paul Reti. -. Rome : Galleria Nuovo Carpine, 1981.
L'espace du regard : Alain Hentschel, Bruce Stadlman, Jean-Paul Reti, Georges Allyn : exposition, -, Parsons Paris School of Design, Paris : Fondation Mona Bismarck , 1991.
Terre d'union, la Terre vue du ciel : sculptures de Jean-Paul Reti et images satellites de l'Agence spatiale européenne, 2000, (BNF38937082).
Notes et références
↑ a et b(en) « Reti, Jean-Paul », sur oxfordartonline.com, (consulté le ).