Alors qu'il effectue son service militaire à Compiègne, « Zaza », son surnom déjà en vigueur à l'époque, est appelé par le bataillon de Joinville afin de discuter une rencontre sportive chez l'US Dax, durant la saison 1964-1965. Remarqué pour sa prestation lors du match, le bataillon décide de le conserver pour la fin de son service, et le club dacquois lui propose une mutation. Courtisé également par le RC Toulon et l'AS Béziers, ainsi que le club treiziste de Saint-Gaudens XIII, il choisit l'US Dax étant donné la proximité avec son foyer familial. En raison de sa licence rouge, il ne joue pas la première saison en championnat avec l'équipe première, et se familiarise avec sa nouvelle équipe au poste de pilier gauche[2].
Après avoir participé à la tournée de 1971 en Afrique du Sud(en), Azarete retourne vers le Pays basque pour s'engager auprès de son club formateur de Saint-Jean-de-Luz, se rapprochant ainsi de sa ville natale, afin d'aider son jeune frère resté dans la ferme familiale après le décès de leur mère, et alors que leur père est amoindri par une maladie[2].
Le , il participe à la victoire française contre les All Blacks sur la pelouse du parc des Princes[2]. Cette année-là, trois Dacquois et anciens Dacquois figurent dans les rangs de l'équipe de France, avec Jean-Pierre Bastiat et Pierre Darbos[4]. Deux ans plus tard, il joue son dernier match sous le maillot tricolore, dans le cadre du Tournoi de 1975 contre le pays de Galles ; Azarete comptabilise au total 26 sélections entre 1969 et 1975[2]. Son départ coïncide avec celui de son coéquipier international de première ligne Iraçabal, un match plus tôt[5].
La carrière internationale d'Azarete lui vaut d'être retenu parmi les quatre piliers basques les plus emblématiques des années 1970 et 1980, avec Jean Iraçabal, Pierre Dospital et Pascal Ondarts[6].
En club, il atteint à deux reprises les seizièmes de finale du championnat, en 1974 contre ses anciens coéquipiers de l'US Dax, puis en 1975 contre la Section paloise. La saison suivante, le Saint-Jean-de-Luz olympique et Azarete avancent jusqu'aux huitièmes de finale, défaits cette fois-ci par le CA Brive[2].
Avant de prendre sa retraite sportive, il effectue sa dernière saison avec le Stade hendayais, en 1980-1981[2].
Jean-Louis Azarete meurt à Bayonne[1] dans l'après-midi du [7],[8].
Style de jeu
Jean-Louis Azarete a un physique typique des piliers basques, qui sont d'après ses propres mots « petits, râblés malgré [leur] ventre [...], mais surtout solides au niveau des reins »[9].
↑Piliers de légende : Les Basques, la confrérie. Article pp. 54-57 publié dans Midi olympique Magazine du lundi 5 décembre 2011 (cf. p. 57).
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003] Étienne Dussarrat, Marcel Bordenave, Bernard Dussarratet al. (préf. Pierre Albaladejo), Un Siècle de sports : 1904-2004, Dax, Aquitaine Presse, , 192 p. (ISBN2-9520620-1-3, BNF41007221, lire en ligne)
[Laborde 2015] Gérard Laborde, Les Coqs landais, France Libris, , 534 p. (ISBN978-2-9510061-4-0)