Pendant le ministère de M. le maréchal de Castries, il est nommé successivement commissaire général et intendant du port de Brest (1784), poste qu'il conserve jusqu'à l'époque de la Révolution. Suspect d'attachement et de fidélité envers le gouvernement royal, il est alors en butte aux persécutions du régime de la terreur, destitué en 1791, arrêté et incarcéré à Brest, puis à Carhaix (1793 - fin 1794). Il ne doit sa liberté qu'au 9 thermidor.
Il n'assiste pas à la séance du et ne signe donc pas l'adresse du Sénat au peuple français pour le délier du serment de fidélité à Napoléon, mais il vote le surlendemain la déchéance de Bonaparte.
« Écartelé : au 1, du quartier des Comtesconseiller d'État de l'Empire ; au 2, d'argent à une ancre de sable ; au 3 de sable, à la tour d'argent; au 4 d'azur, à l'étoile d'argent.[3]
Ou,
Écartelé: aux 1 et 4, du quartier des Comtesconseiller d'État de l'Empire ; au 2, d'argent, à une ancre de sable ; au 3, d'argent, à un olivier de sinople, terrassé du même.[4] »