La famille de La Métherie a un rôle important dans la région clayettoise[2] : au xvııe siècle Philibert de la Méthaireie est maître chirurgien à Paray-le-Monial. Le grand-père de Jean-Claude, Pierre, est docteur en médecine. son père, François, est également docteur en médecine. Il a 8 enfants dont Antoine de La Métherie, député du Tiers-État à l'Assemblée constituante puis au Corps législatif, Jean-Baptiste, avocat au parlement, maire de la Clayette, et Jean-Claude.
Il commence à pratiquer la médecine en 1780. Il étudie la physiologie végétale et l’air.
Favorable à la Révolution, il avait attaqué Condorcet et s’oppose aux Jacobins. La Terreur l’oblige à quitter Paris et il ne peut reprendre la publication du Journal de physique qu’en 1797. La mort de Louis Jean-Marie Daubenton lui donne l’espoir de le remplacer au Collège de France (1812), mais Georges Cuvier lui est préféré. Cuvier ne pouvant assurer toute sa charge, il lui cède l'enseignement de la géologie et de la minéralogie afin de l'honorer, ainsi que le tiers, puis les deux tiers, des revenus qui y sont rattachés.
Delamétherie est l’un des premiers pédagogues de la géologie à faire des leçons sur le terrain.
Pietro Corsi (trad. de l'italien), Lamarck : Genèse et enjeux du transformisme, 1770-1830, Paris, CNRS Éditions, , 1re éd., 434 p. (ISBN2-271-05701-9)
Notes et références
↑Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt, De La Roquette, Correspondance inédite : scientifique et littéraire, Legrand, Pomey et Crouzet, (présentation en ligne)
↑Franck Nadel, « Jean-Claude de La Métherie, philosophe et savant, 1743-1817 », Mémoire brionnaise, vol. n°1, 2e trimestre 1999, p. 13-17