Il travaille comme garde des mines pendant 23 ans, dont 20 en Algérie[2],[3] à Oran (Algérie) et devient un spécialiste des vertébrésfossiles d’Afrique du Nord. Il obtient un titre de docteur ès sciences à la faculté de Paris en 1883 avec deux thèses intitulées Classification méthodique et “genera” des échinidés vivants et fossiles et Contribution à la classification méthodique des crucifères.
Il réalisa de très nombreux travaux sur la géologie de l'Algérie. Il enseigna pendant plus de 7 ans la géologie et la minéralogie à l'École supérieure des Sciences d'Alger, qu'il dirigea de 1883 à 1888[1].
Il fut élu conseiller général du département d'Oran de 1871 à 1880 et en fut le président pendant 6 ans. Il fut également sénateur d'Oran et siégea au Sénat (Gauche républicaine) de 1876 à 1882.
Il a reçu la médaille d'argent au congrès de la Sorbonne de 1868 pour ses travaux géologiques et la médaille d'or à celui de 1873 pour son étude sur le Sahara.
Liste partielle des publications
Catalogue méthodique et descriptif des vertébrés fossiles découverts dans le bassin hydrographique supérieur de la Loire et surtout dans la vallée de son affluent principal l'Allier (J.-B. Baillière, Paris, 1853).
Nouveau guide de géologie, minéralogie et paléontologie (Deyrolle fils, Paris, 1869).
Le Sahara : observations de géologie et de géographie physique et biologique, avec des aperçus sur l'Atlas et le Soudan et discussion de l'hypothèse de la mer saharienne à l'époque préhistorique (Association ouvrière V. Aillaud, Alger, 1872).
Paléontologie, ou Description des animaux fossiles de la province d'Oran (A. Perrier, Oran, 1872).
Description et carte géologique du massif de Milianah (Savy, Paris, 1873).
Paléontologie, ou Description des animaux fossiles de l'Algérie (deux volumes, A. Jourdan, Alger, 1885-1887).
Carte géologique de l'Algérie... Description stratigraphique générale de l'Algérie (Alger, 1890).
↑Le grade de garde des mines était à cette époque donné aux ingénieurs du Service des mines qui n'étaient pas sortis de Polytechnique dans le corps des mines. Il était assez mal rétribué.
↑Voir le document n°3 de la base Léonore en ligne.