Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote la détention durant la guerre et le bannissement à la paix et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis à l'exécution. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[3] et ne participe pas au scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[4].
Delahaye abandonne son poste de député et se cache. Le premier suppléant de son département, Pierre Lecomte, le remplace le 25 juillet 1793[5]. Delahaye est décrété d'accusation le 3 octobre 1793 sur motion d'Amar, au nom du Comité de Sûreté générale[6]. Il se soustrait au décret et se place hors de la loi, risquant la guillotine s'il est retrouvé.
En germinal an III (avril 1795), sur motion de Merlin de Douai, au nom du Comité de Sûreté générale, il est blanchi des accusations de Lecointre selon lesquelles il aurait combattu aux côtés des chouans, et rappelé au sein de la Convention[7].