Jacqueline Farreyrol quitte La Réunion en 1956 pour poursuivre des études d'anglais à Montpellier. Titulaire d'une maîtrise d'anglais, elle rentre dans son île natale, où elle enseigne dans un premier temps au lycée de Saint-Benoît. Elle prend rapidement une part active à la vie culturelle réunionnaise (speakerine, chanson infra, radio, théâtre).
Carrière musicale
Jacqueline Farreyrol revient à La Réunion en 1971 après quatorze années passées en métropole et y redécouvre le maloya. Depuis 1974, elle mène une carrière d'auteur-compositeur-interprète. Elle a enregistré de nombreux disques et obtenu le Grand prix du disque (Académie Charles-Cros) en 1978, et le Prix international de la jeune chanson en 1981. Parmi ses nombreuses chansons, on retiendra plus particulièrement Mon île (son œuvre la plus connue, où elle exprime avec émotion tout l'amour qu'elle porte à son pays natal), Ça sent la banane, Tant que n'aura soleil et Noël à La Réunion.
Le , elle est élue sénatrice, et renonce à son siège de députée. Elle démissionne l’année suivante de son mandat d’adjointe au maire — qu’elle exerçait depuis 2008 — et du conseil municipal du Tampon[6],[7].
Elle annonce, le , qu'elle va démissionner du Sénat pour « consacrer tout [son] temps et toute [son] énergie » à sa famille et à sa « carrière artistique »[8]. Sa démission est effective le [9]. Elle est remplacée au Sénat par Didier Robert[10].
Détail des mandats et fonctions
– : adjointe au maire du Tampon, chargée de l’animation culturelle, du tourisme et des grands kiosques[7].