Isaac Casaubon

Isaac Casaubon
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Misoponerus, HortusbonusVoir et modifier les données sur Wikidata
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PĂšre
Arnauld Casaubon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
MĂšre
Jeanne Rousseau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Isaac Casaubon, né à GenÚve le et mort à Londres le , est un humaniste et érudit protestant.

Biographie

Origines et premiÚres années

NĂ© Ă  GenĂšve de parents huguenots rĂ©fugiĂ©s, il retourna en France aprĂšs la promulgation de l’Édit de Saint-Germain en 1562, et s’installa Ă  Crest dans le DauphinĂ©, oĂč Arnaud Casaubon, son pĂšre, devint pasteur de la communautĂ© locale. Le pĂšre s’absentait du foyer pendant de longues semaines pour rejoindre l’armĂ©e calviniste ; la famille devait rĂ©guliĂšrement quitter le village pour se cacher dans les collines afin d’échapper aux bandes armĂ©es catholiques qui parcouraient le pays. C’est dans une grotte de ces montagnes, aprĂšs la Saint-BarthĂ©lĂ©my, qu’Isaac reçut de son pĂšre ses premiĂšres leçons de grec.

À dix-neuf ans, il fut envoyĂ© Ă  l’universitĂ© de GenĂšve oĂč il poursuivit ses Ă©tudes de grec, sous la direction du CrĂ©tois François Portus. Ce dernier meurt en 1581, en recommandant que Casaubon, alors ĂągĂ© de vingt–deux ans, lui succĂšde. Il tient ainsi la chaire de grec jusqu’en 1596. Il se marie une premiĂšre fois, devient veuf et se remarie avec Florence Estienne, fille de l’imprimeur Henri Estienne. Il se constitue une riche bibliothĂšque de livres imprimĂ©s et de manuscrits.

Bien qu’Henri Estienne fĂ»t son beau-pĂšre et ThĂ©odore de BĂšze le prĂ©sident de l’universitĂ©, il avait peu d’échanges avec eux et cherchait plutĂŽt le contact des professeurs de passage car GenĂšve, capitale du calvinisme, recevait un flot constant de visiteurs. Il rencontra ainsi Henry Wotton, poĂšte et diplomate, qui logea chez lui. Il fit Ă©galement connaissance avec Richard Thomson (en) (« Dutch Â» Thomson), professeur au Clare College de Cambridge, et par Thomson, il entra en contact avec Joseph Juste Scaliger. Ils commencĂšrent une correspondance suivie en 1594, ne se rencontrĂšrent jamais mais dĂ©veloppĂšrent admiration, estime mutuelle et amitiĂ©. D’influents hommes de lettres français, le protestant Jacques Bongars, le catholique Jacques de Thou et le converti Philippe Canaye, sieur du Fresnes encouragĂšrent Casaubon Ă  venir s’installer en France.

En 1596, il accepta un poste Ă  l’universitĂ© de Montpellier avec le titre de conseiller du roi et professeur stipendiĂ© aux langues et bonnes lettres. Il n’y resta que trois ans et prit en outre de nombreux congĂ©s. Il ne s’y plaisait pas et trouvait ses Ă©moluments trop maigres. Il se mit Ă  penser que l’édition de livres grecs constituerait une tĂąche plus appropriĂ©e. À GenĂšve, il avait pris quelques notes sur DiogĂšne LaĂ«rce, ThĂ©ocrite et le Nouveau Testament. Son premier travail d’éditeur fut cependant une Ă©dition de Strabon, en 1587, dont il fut si mĂ©content par la suite qu’il s’en excusa auprĂšs de Scaliger. Elle fut suivie de l’édition princeps de Polyen en 1589, d’un texte d’Aristote en 1590 et de quelques notes insĂ©rĂ©es dans l’édition Estienne de Denys d'Halicarnasse et de la correspondance de Pline le Jeune. Son Ă©dition des CaractĂšres de ThĂ©ophraste (1592), est le premier exemple de son style de la maturitĂ©. Quand il partit pour Montpellier il avait dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  travailler sur son magnum opus, l’édition commentĂ©e d’AthĂ©nĂ©e de Naucratis.

SĂ©jour Ă  Paris

En 1598, Casaubon Ă©tait Ă  Lyon, surveillant l’impression de son AthĂ©nĂ©e. Il logeait dans la maison de MĂ©ry de Vic, surintendant de la justice, un catholique modĂ©rĂ©. AccompagnĂ© de De Vic, Casaubon se rendit briĂšvement Ă  Paris, oĂč il fut prĂ©sentĂ© Ă  Henri IV. Le roi Ă©voqua la possibilitĂ© de confier Ă  Casaubon la charge de relever l’universitĂ© de Paris, alors en piteux Ă©tat. En , il reçut une convocation Ă  se rendre Ă  Paris, mais les termes de la lettre Ă©taient si ambigus que Casaubon hĂ©sita Ă  s’exĂ©cuter. Il abandonna cependant sa chaire de Montpellier mais resta encore un an Ă  Lyon avec de Vic, oĂč il espĂ©rait rencontrer le roi qui devait faire une tournĂ©e dans le sud. La proposition resta sans lendemain. En revanche, de Vic le convia Ă  Paris pour une affaire autrement importante, la confĂ©rence de Fontainebleau. On convainquit Casaubon d’arbitrer la rencontre entre Philippe Duplessis-Mornay et le cardinal Jacques-Davy Duperron. En acceptant, il se mit dans une position difficile, comme le mentionne Scaliger :

« Non debebat interesse Colloquio Plessiaeano ; erat asinus inter simias, doctus inter imperitos (Scaligerana, Cologne, 1667, p. 45). [Casaubon n’aurait pas dĂ» s’engager dans cette confĂ©rence avec Du Plessy ; c’était un Ăąne parmi des singes, un Ă©rudit au milieu d’ignorants.] [note : en iconographie mĂ©diĂ©vale, l'Ăąne est symbole de connaissance] Â»

L'Ă©vĂ©nement avait Ă©tĂ© organisĂ© de telle maniĂšre que le parti protestant (Philippe Duplessis-Mornay) ne pouvait manquer de perdre. En acceptant d’ĂȘtre impliquĂ©, Casaubon confirma les suspicions contre lui selon lesquelles, comme son ami et mĂ©cĂšne, Canaye du Fresne, il allait abjurer. De ce moment, il suscita Ă  la fois l’espoir et la crainte des deux partis ; les catholiques prodiguant force promesses, le pressaient d’agir ; les ministres protestants insinuant qu’il se prĂ©parait Ă  abandonner une cause perdue, laissaient entendre qu’il s’agissait seulement d’une question de prix. Aucun des partis en prĂ©sence ne comprenait que la lecture qu’avait faite Casaubon des PĂšres de l’Église l’avait conduit Ă  adopter une position mĂ©diane, Ă  mi-chemin entre le calvinisme genevois et l’ultramontanisme.

Enfin le roi lui rĂ©itĂ©ra son invitation Ă  s’installer Ă  Paris, finit par lui accorder une pension mais ne parla plus de l’universitĂ©. Une rĂ©forme rĂ©cente avait en effet restreint le recrutement aux seuls catholiques ; bien que les chaires du CollĂšge de France ne fussent pas soumises aux statuts de l’universitĂ©, l’opinion publique Ă©tait si violemment anti-protestante, qu’Henri IV n’osa pas nommer un calviniste Ă  ce poste. Quand le bibliothĂ©caire-adjoint du roi, Jean Gosselin, mourut en 1604, Casaubon lui succĂ©da, avec un salaire de 400 livres en sus de sa pension.

Casaubon resta Ă  Paris jusqu’en 1610. Ces dix annĂ©es furent les plus brillantes de sa vie. Il avait acquis la rĂ©putation d’ĂȘtre, aprĂšs Scaliger, l’homme le plus savant de son Ă©poque, dans un temps oĂč l’érudition Ă©tait le seul critĂšre du mĂ©rite littĂ©raire. Il Ă©tait riche, pouvait participer Ă  des services protestants Ă  Ablon-sur-Seine ou Charenton, et pouvait communiquer librement avec les hommes de lettres français et Ă©trangers. Par-dessus tout, il pouvait facilement disposer de livres grecs, imprimĂ©s et manuscrits, qui ne se trouvaient qu’à Paris et qui lui avaient si cruellement fait dĂ©faut Ă  GenĂšve et Ă  Lyon.

Plaque au passage Casaubon Ă  GenĂšve

MalgrĂ© tout, Casaubon cherchait Ă  quitter Paris. Des offres lui avaient Ă©tĂ© faites pour s’installer Ă  NĂźmes, Heidelberg ou Sedan. Ses amis, Lectius et Giovanni Diodati[note 1], souhaitaient, eux, le ramener Ă  GenĂšve. Casaubon se sentait en effet toujours inquiĂ©tĂ© Ă  cause de sa religion : la vie des Huguenots parisiens Ă©tait Ă  l’époque toujours remplie de craintes, car la police aurait Ă©tĂ© impuissante Ă  les protĂ©ger des soulĂšvements de la foule. Depuis la confĂ©rence de Fontainebleau, l’impression prĂ©valait que Casaubon Ă©tait sur le fil du rasoir. Les catholiques lui avaient fait comprendre qu’il ne pourrait ĂȘtre nommĂ© professeur qu’à la condition d’abjurer le protestantisme. Quand il devint clair que Casaubon ne se laisserait pas acheter, Henri IV, dont il Ă©tait l’ami personnel, prit sur lui d’essayer de le convertir. Le cardinal Jacques-Davy Duperron, son aumĂŽnier, eut une polĂ©mique avec lui dans la bibliothĂšque du roi. De leur cĂŽtĂ©, les huguenots, et particuliĂšrement Pierre du Moulin, le pasteur responsable de la congrĂ©gation de Paris, accusĂšrent Casaubon de faire trop de concessions, et d’avoir outrepassĂ© les cadres de la stricte orthodoxie calviniste.

DerniÚres années en Angleterre

Quand l’assassinat d’Henri IV eut portĂ© au pouvoir le parti ultramontain Ă  la cour, Duperron devint plus pressant, voire menaçant. Casaubon commença alors Ă  considĂ©rer d’un Ɠil favorable les propositions Ă©manant des Ă©vĂȘques et de la cour d’Angleterre. En il se rendit outre-Manche, dans la suite de l’ambassadeur, Lord Wotton of Marley (frĂšre de l’ami d’enfance de Casaubon, Henry Wotton), rĂ©pondant ainsi Ă  une invitation officielle qui lui avait Ă©tĂ© faite par Richard Bancroft, archevĂȘque de Canterbury. Il fut trĂšs bien accueilli par le roi Jacques Ier, qui l’envoyait souvent chercher pour discuter thĂ©ologie. Les Ă©vĂȘques anglais se rĂ©jouirent de ce que l’érudit français Ă©tait dĂ©jĂ  devenu anglican par le cƓur, qu’il Ă©tait arrivĂ©, par une Ă©tude indĂ©pendante des PĂšres de l’Église, Ă  cette via media (voie mĂ©diane) entre puritanisme et catholicisme, qui allait devenir la marque de l’Église d’Angleterre. Casaubon, quoique laĂŻc, fut nommĂ© sur une stalle Ă  prĂ©bendes Ă  Canterbury, avec une rente de 300 livres par an. Le roi insista sur ce que « M. Casaubon soit payĂ© avant moi, ma femme, et mes fermes. Â» Casaubon garda nĂ©anmoins ses appointements en France et son titre de bibliothĂ©caire : il avait reçu une autorisation d’absence pour se rendre en Angleterre, oĂč il n’était pas supposĂ© s’installer de maniĂšre permanente. Pour l’obliger Ă  rentrer, la rĂ©gente Marie de Medicis, refusa de lui envoyer sa bibliothĂšque outre-Manche. Il fallut une requĂȘte personnelle du roi Jacques pour autoriser sa femme Ă  lui apporter les livres qui lui Ă©taient absolument nĂ©cessaires. Casaubon dut continuer Ă  affirmer sa fidĂ©litĂ© Ă  la rĂ©gente et sa disponibilitĂ© Ă  rentrer dĂšs qu’il en recevrait la demande.

Il connut le succĂšs. John Overall (en), l’un des hommes d’Église les plus Ă©rudits du royaume, l’invita avec sa famille, dans son doyennĂ© de Saint-Paul et lui en laissa la jouissance pendant un an. Lancelot Andrewes (en), Ă©vĂȘque d’Ely, devint Ă©galement son ami et lui fit visiter Cambridge, oĂč il fut reçu avec les honneurs par les autoritĂ©s de l’universitĂ©. Ils allĂšrent ensemble Ă  Downham, dans les environs de Cambridge, oĂč Casaubon passa six semaines durant l’étĂ© 1611, annĂ©e durant laquelle il fut naturalisĂ© anglais. En 1613, Sir Henry Savile l’emmena Ă  Oxford, oĂč, reçu avec les hommages appuyĂ©s de l’universitĂ©, il put consulter les manuscrits de la bibliothĂšque BodlĂ©ienne. Il refusa le diplĂŽme d’honneur que l’universitĂ© aurait voulu lui confĂ©rer.

MalgrĂ© cette situation somme toute confortable, Casaubon dĂ©couvrit petit Ă  petit les inconvĂ©nients de sa situation. LiĂ© au roi et aux Ă©vĂȘques, il partageait leur impopularitĂ© grandissante. Les courtisans Ă©taient jaloux de ce pensionnĂ© Ă©tranger, si proche du roi. Casaubon fut particuliĂšrement mortifiĂ© par l’attitude de Henry Wotton, tellement opposĂ©e Ă  leur amitiĂ© passĂ©e. Des vandales allĂšrent briser ses fenĂȘtres, et ses enfants furent molestĂ©s dans la rue. Un jour, on le vit arriver au Palais de Theobalds avec un Ɠil au beurre noir, parce qu’il avait Ă©tĂ© attaquĂ© en chemin. Ces intimidations semblent avoir eu pour unique cause un fort sentiment anti-français : Casaubon, quoiqu’il pĂ»t lire l’anglais, ne le parlait pas correctement. Cette incapacitĂ© l’exposait aux insultes, et restreignait d’autant ses activitĂ©s mondaines. Il fut exclu du cercle des « spirituels Â» ; et il ne fut pas reçu dans le cercle des Ă©rudits laĂŻcs, les « antiquaires Â» comme William Camden, Robert Cotton et Henry Spelman. De plus, Casaubon avait Ă  souffrir des attaques ouvertes des pamphlets jĂ©suites, qui, aprĂšs son Ă©migration en Angleterre, en avaient fait leur cible : Andreas Eudaemon-Joannes, HĂ©ribert Rosweyde et Scioppius (Gaspar Schoppe), et mĂȘme un Ă©crivain respectable comme Andreas Schott d’Anvers, donnĂšrent corps Ă  l’insinuation selon laquelle Casaubon avait vendu sa conscience contre l’or anglais.

Il souffrit Ă©galement d’un manque de libertĂ© : il avait le sentiment de ne plus s’appartenir. Il Ă©tait continuellement convoquĂ© dans les rĂ©sidences de chasse du roi Jacques pour lui tenir compagnie. Le souverain et les Ă©vĂȘques le poussaient Ă  Ă©crire des opuscules courtisans et des Ă©loges du pouvoir royal. Enfin, mettant Ă  l’épreuve son Ă©rudition, ils lui demandĂšrent de rĂ©futer les Annales ecclĂ©siastiques de CĂ©sar Baron, alors trĂšs populaires. Casaubon perdit dans cette entreprise ce qui lui restait d’énergie.

Il mourut d’une malformation congĂ©nitale de la vessie et fut enterrĂ© dans l’abbaye de Westminster. Son monument funĂ©raire fut Ă©rigĂ© en 1632 par son ami l’évĂȘque de Durham, Thomas Morton.

Son fils, MĂ©ric Casaubon, fut aussi un homme de lettres.

Publications

Outre les Ă©ditions dĂ©jĂ  mentionnĂ©es, Casaubon fit des Ă©ditions commentĂ©es de Perse, SuĂ©tone, Eschyle, et des Scriptores Historiae Augustae. L’édition de Polybe, sur laquelle il avait beaucoup travaillĂ©, est restĂ©e inachevĂ©e. Son travail le plus ambitieux fut le commentaire des Deipnosophistes d’AthĂ©nĂ©e. Son ThĂ©ophraste montre peut-ĂȘtre le mieux l’excellence de son travail de commentateur. Son dernier ouvrage de commande, les Exercitationes in Baronium (RĂ©futations des erreurs de Baronius) ne constituent qu’une introduction Ă  une critique globale qu’il se proposait d’entreprendre : il souhaitait mettre en exergue l’absence de travail de l'auteur sur ses sources. Il n’obtint qu’un succĂšs modĂ©rĂ©, mĂȘme parmi les protestants. Quant Ă  son analyse du Corpus Hermeticum, elle fit date car elle dĂ©truisit la croyance selon laquelle ces textes avaient Ă©tĂ© Ă©crits par un quasi-contemporain de MoĂŻse ; il les data, en effet, entre 200 et 300 ap. J.-C.[1]

Sa correspondance en latin fut rassemblĂ©e par Theodoor Jansson van Almeloveen (Rotterdam, 1709), qui prĂ©faça le recueil et rĂ©digea sa biographie. L’éditeur hollandais n’avait toutefois pris connaissance que d’extraits de son journal. Celui-ci, Ephemerides, dont le manuscrit est conservĂ© dans la bibliothĂšque du chapitre de CantorbĂ©ry, fut Ă©ditĂ© en 1850. Il reprĂ©sente le document le plus complet sur ce que pouvait ĂȘtre la vie quotidienne d’un lettrĂ© du XVIe siĂšcle.

Liste d'Ă©crits en ligne

Bibliographie

Compléments

Hommages

À GenĂšve, le passage Isaac-Casaubon[3] porte son nom ; il mĂšne de la ville basse au collĂšge Calvin.

Notes et références

Cet article traduit la plus grande partie du texte de l’EncyclopĂŠdia Britannica, 11e  Ă©d., qui est dans le domaine public.

Notes

  1. ↑ ThĂ©ologien protestant, premier traducteur de la Bible en italien, Ă  partir de sources hĂ©braĂŻques et grecques (1576–1649).

Références

  1. ↑ Isaac Casaubon, De rebus sacris et ecclesiasticis exercitationes XVI, Londres, 1614, p. 70–87. W. Scott, Hermetica. The ancient Greek and Latin writings which contain religious or philosophic teachings ascribed to Hermes Trismegistus, Oxford, 1924–1936, t. I, p. 41–43. Anthony Th. Grafton, « Protestant versus Prophet: Isaac Casaubon on Hermes Trismegistus Â», Journal of the Warburg and Courtauld Institutes (JWI), 46 (1983), p. 78–93. Colin A. Ronan, Science : its history and development among the world's cultures, 1982, p. 276 : « le style et les citations [des Ă©crits hermĂ©tiques] montraient que les textes avaient Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s bien aprĂšs le dĂ©but de l'Ăšre chrĂ©tienne Â».
  2. ↑ DĂ©dicace : « Ad Virum Amplissimum D. Achillem Harlaeum Senatus Principem Â».
  3. ↑ Carte de Google Maps.

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