Inathèque

Inathèque
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Claude Mussou (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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L'Inathèque (« INA » suivi du suffixe « -thèque ») est le service de consultation des archives audiovisuelles de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), et des fonds du dépôt légal de l'audiovisuel français (radio, télévision) et du web.

Histoire

La loi du [a] a confié à l'INA la responsabilité du dépôt légal des émissions de radio-télévision et leur consultation à des fins de recherche. La collecte a commencé le , conformément au décret d'application du [b], selon les modalités définies par l'arrêté du [c]. Le décret du [d], en application de la loi DADVSI du [e], a confié à et l'INA et à la Bibliothèque nationale de France (BnF) la collecte des sites Internet au titre du dépôt légal du web.

L'Inathèque accueille, depuis [1], toute personne souhaitant effectuer des recherches sur les collections de l'INA dans le cadre d'un projet de recherche universitaire, professionnel, artistique, d'enseignement ou personnel.

Chaînes et stations collectées au titre du dépôt légal de l'audiovisuel

L'Inathèque collecte ou capte directement les émissions diffusées sur :

Date Chaînes de télévisions[α] Stations de radio[β] Sites web[γ]
les 7 chaînes hertziennes nationales de télévision :
TF1, France 2, France 3, Canal+, La Cinquième, Arte, M6
 les 5 chaînes nationales de Radio France :
France Inter, France Info, Radio Bleue, France Culture, France Musique
+ 12 chaînes de télévision du câble et du satellite :
TV5 France Belgique Suisse, RTL9, Canal J, Paris Première, Planète, MCM, Canal Jimmy, Euronews, Eurosport, Série Club, TMC et LCI.
 + 12 stations de radio :
Europe 1, RMC, RTL, Chérie FM, Europe 2, Fun Radio, Nostalgie, NRJ, RFM, RTL2, Skyrock, RFI.
+ 22 chaînes de télévision du câble et du satellite :
La Chaîne Météo, Mezzo, Animaux, Encyclopédia, Mangas, RFM TV (jusqu'au , remplacé par AB1 à partir du ), AB Moteurs, Festival, Equidia, Téva, Seasons, Sport+, Télétoon, Chasse et Pêche, Escales, Fun TV, Toute l'Histoire, Histoire, Demain !, 13e rue, LCP.
+ 5 chaînes parmi les chaînes gratuites de la télévision numérique terrestre :
NT1, NRJ 12, W9, Direct 8, France 4.
+ i>Télé.
+ Europe 2 TV.
+ Gulli.
+ BFM TV.
+ 3 chaînes payantes de la TNT : TF6 ; TPS Star ; C+ Sport.
+ 3 chaînes étrangères : BBC World ; CNN international ; Al Jazeera.
+ 14 000 sites web

Les sites web concernés à partir de sont :

  • les sites émanant des services des médias audiovisuels ;
  • les webtélévisions et webradios ;
  • les sites principalement consacrés aux programmes radio et télé ;
  • les sites des organismes de l'environnement professionnel et institutionnel du secteur de la communication audiovisuelle.

De nombreuses documentations écrites concernant les médias et leurs programmes sont également collectées[δ],[ε].

En , les archives de l'Opéra de Paris sont intégrées au catalogue de l'Inathèque[2]. Il en est de même, depuis , pour les fonds numérisés du CNC[ζ].

Consultation

Son catalogue est consultable sur le Web[η].

Le fonds d'archives en lui-même est mis à la disposition du public dans le centre de consultation de l'Inathèque à Paris, et dans les délégations régionales de l'INA (à Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Rennes, Lille)[θ], qui accueillent les chercheurs, les enseignants et les étudiants, ou toute autre personne pouvant justifier d'un objet de recherche.

Avant , la phonothèque de l'INA est installée à la Maison de la radio dans le 16e arrondissement de Paris, tandis que les archives physiques sont stockées aux Essarts-le-Roi (Yvelines)[3]. Lors de la création de l'Inathèque en , le centre de consultation est ouvert rue de Patay dans le 13e arrondissement de Paris. Il est transféré en à la bibliothèque de recherche (rez-de-jardin) du site François-Mitterrand de la Bibliothèque nationale de France, situé quai François-Mauriac, également dans le 13e arrondissement. Ce centre, d'une superficie de 2 000 m2[4], est équipé de plus de soixante stations de travail, dites SLAV (stations de lecture audiovisuelle) permettant une « consultation experte »[θ] grâce à des outils d'aide à l'analyse[5],[6]. Ces SLAV sont reliées au serveur central situé à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne)[6]. Le fonds est aussi consultable depuis [7] dans les délégations régionales de l'INA, qui disposent également d'une SLAV[8].

Par ailleurs, des PCM (poste de consultation multimédia) sont installés dans des bibliothèques et médiathèques municipales, des bibliothèques universitaires, des cinémathèques et des établissements comme la BPI[9]. Ils donnent accès aux fonds numérisés de l'INA pour une « consultation autonome »[θ].

La numérisation a commencé en , tandis que les archives physiques sont conservées à Saint-Rémy-l'Honoré (Yvelines)[3].

Références

  1. ↑ « À partir du Les chercheurs auront accès gratuitement aux archives radiotélévisées de l'INA », Le Monde, (consulté le ).
  2. ↑ Armelle Héliot, « Toute la mémoire de l'Opéra de Paris bientôt accessible », Le Figaro, (consulté le ).
  3. ↑ a et b Marine Beccarelli, « Mémoire des ondes : Les archives de la radio française », Sociétés & Représentations, no 49,‎ , p. 181–190 (DOI 10.3917/sr.049.0181, lire en ligne).
  4. ↑ Raynal et Barbier-Bouvet 2001.
  5. ↑ J.-C. F., « L'INA ouvre sa mémoire audiovisuelle à la BNF », Les Échos, no 17746,‎ , p. 17 (lire en ligne).
  6. ↑ a et b Jean-Jacques Bozonnet, « Les ressources de l'Inathèque de France », Le Monde, (consulté le ).
  7. ↑ Nicolas César, « L'INA ouvre l'accès à ses archives en province », La Croix, (consulté le ).
  8. ↑ Lucas Dulermo, « Quand l'Ina s'invite à la MMSH, ateliers de découverte des postes Inathèque de la médiathèque », ImageSon, sur Hypothèses.org, Pôle Image-Son, pratiques du numérique en SHS de la Maison méditerranéenne des Sciences de l'homme (MMSH), .
  9. ↑ Claire Tignolet (sous la dir. d'Emmanuèle Payen), « Les bibliothèques et les mutations de l'actualité », mémoire pour le diplôme de conservateur de bibliothèque [PDF], sur enssib.fr, École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques, , p. 77.

Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :

  1. ↑ Loi no 92-546 du relative au dépôt légal, JORF, no 144, , p. 8167, NOR MENX9100198L [version consolidée].
  2. ↑ Décret no 93-1429 du relatif au dépôt légal, JORF, no 1, , p. 62, NOR MCCB9300385D [version consolidée].
  3. ↑ Arrêté du fixant les critères de sélection et d'échantillonnage des documents déposés à l'Institut national de l'audiovisuel, JORF, no 14, , p. 849, NOR MICT9500001A [version consolidée].
  4. ↑ Décret no 2011-1904 du relatif au dépôt légal, JORF, no 295, , texte no 42, p. 21638–21640, NOR MCCB1125046D [version consolidée].
  5. ↑ Loi no 2006-961 du relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information, JORF, no 178, , texte no 1, p. 11529–11541, NOR MCCX0300082L [version consolidée].

Sur ina.fr et inatheque.fr :

  1. ↑ « Les fonds télévision et presse filmée », sur inatheque.fr (consulté le ).
  2. ↑ « Les fonds radio », sur inatheque.fr (consulté le )
  3. ↑ « Les sites web média », sur inatheque.fr (consulté le ).
  4. ↑ « Les sources écrites », sur inatheque.fr (consulté le ).
  5. ↑ « Les autres fonds : théâtre, opéra, danse, cinéma, et arts numériques », sur inatheque.fr (consulté le ).
  6. ↑ « L'Ina et le CNC s'engagent ensemble et mettent à disposition des chercheurs, étudiants et professionnels 7 000 documents cinématographiques », communiqué de presse, sur presse.ina.fr, (consulté le ).
  7. ↑ « Catalogue des programmes archivés par l'INA », Inathèque, sur catalogue.ina.fr (consulté le ).
  8. ↑ a b et c « Service de consultation adapté à vos besoins », sur inatheque.fr (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

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