Horton Hobbs entre à l’université de Floride à Gainesville avec l’intention d’étudier la musique. Lors de sa première année, il est chargé de disséquer une écrevisse mais le spécimen qu’il reçoit est trop décomposé pour y observer aucun organe interne. Il décide alors d’aller chercher lui-même, dans un ruisseau, ses propres spécimens. À la fin des travaux de dissection, il reste quelques spécimens vivants dans un aquarium dont un mâle et une femelle. Ceux-ci s’accouplent et la femelle pond peu après. Hobbs se prend de passion pour l’observation de ces animaux et décide alors de se consacrer à l’étude des crustacés plutôt à qu’à celle de la musique[1].
Il quitte Charlottesville en 1962 pour prendre la direction du département de zoologie du National Museum of Natural History à Washington auquel il fait don de sa collection personnelle riche de 80 000 spécimens. Souffrant d’une maladie cardiaque, il obtient, en 1964, un poste de zoologiste sénior lui permettant d’avoir une charge de travail moins lourde. Il prend sa retraite en 1984 tout en continuant quelques années à être zoologiste senior émérite.
Il est l’auteur de 211 communications scientifiques qui améliore considérablement la classification des écrevisses ainsi que nos connaissances sur leur distribution et leur évolution. Il étudie également sur d’autres crustacés décapodes et ostracodes. Il est l’auteur de 286 nouvelles espèces, 38 nouveaux genres et sous-genres ainsi qu’une nouvelle familles.
Notes et références
↑(en) Karen Reed et Raymond B. Manning, « Horton H. Hobbs, Jr. (29 March 1914—22 March 1994).
Biographical notes », Proceedings of the Biological Society of Washington, vol. 111, no 3, , p. 473-503 (ISSN0006-324X, lire en ligne, consulté le ).