Romanetti est breveté mécanicien aéronautique en juin 1935. Il poursuit à Hourtin les cours de mécanicien volant, dont il obtient le brevet en novembre suivant[1]. Il est affecté sur le croiseur Duquesne, à bord duquel il devient en janvier 1937 second maître mécanicien. Deux mois plus tard, il est nommé à la base aéronavale de Bizerte en Tunisie, où il est encore au début de la Seconde Guerre mondiale[1].
Combats avec les Forces aériennes françaises libres
Refusant l'armistice, il s'échappe de Bizerte le 15 octobre 1940 en avion avec deux camarades et arrive à Malte[1],[3]. Il y travaille dans la Royal Air Force[2] pour les Britanniques comme mécanicien, mais demande à rejoindre la France libre[1].
Nommé à la base de Damas en Syrie en mars 1942, adjudant en mai suivant, il est affecté en octobre 1942 à la base de Rayak au Liban[1].
Il retourne en Angleterre début 1943 avec le groupe Lorraine, pour le front occidental. Il accomplit plusieurs missions au-dessus de la France occupée, et devient officier en , avec le grade de sous-lieutenant[1]. Il a une excellente réputation de mécanicien. Souvent volontaire pour les missions dangereuses, il en compte 40 à son actif en août 1944, avec mille heures de vol[1].
↑Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du sud, 1940-1942: aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Le Gerfaut, (ISBN2914622929 et 9782914622929), p. 226, 253.
↑« Henri Romanetti », dans Jean-Marie Commeau, L'aéronautique navale française au Royaume-Uni (1940-1946), Ardhan, .