Formé dans l'atelier de Renier Panhay de Rendeux, puis chez Simon Cognoulle (1736), il séjourne en Italie entre 1738 et 1744. À son retour à Liège, on lui confie la réalisation du mausolée du prince-évêque Georges-Louis de Berghes, mort l'année précédente. Il fait toute sa carrière à Liège, bénéficiant de nombreuses commandes.
Guillaume Évrard meurt en 1793, à l'âge de 82 ans.
Œuvres
1744 : mausolée du prince-évêque Georges-Louis de Berghes. Le monument se trouvait dans le chœur de la cathédrale Saint-Lambert à Liège, et a disparu avec celle-ci à la révolution. Il n'en subsiste que le portrait en médaillon du prince-évêque et deux putti en marbre blanc.
Statues des évangélistes saint Luc, saint Jean, saint Marc et saint Matthieu, dans l'ancienne église abbatiale Saint-Pierre, aujourd'hui basilique Saint-Hubert, à Saint-Hubert.
Statue de saint Sébastien, sculptée pour l'autel de l'Abbé dans l'ancienne église abbatiale Saint-Pierre, aujourd'hui basilique Saint-Hubert, à Saint-Hubert. Cet autel est actuellement le maître-autel de l'église d'Awenne, section de la ville de Saint-Hubert.
Richard Jusseret, « L'origine de Guillaume Evrard, sculpteur baroque liégeois, enfin trouvée », Saint-Hubert d'Ardenne, bulletin semestriel, Saint-Hubert, Saint-Hubert d'Ardenne asbl, vol. 15 (01-2020), , p. 45-51 (ISSN2593-7170)
Charles Seressia, Guillaume Évrard, dernier sculpteur des princes-évêques. Liège, 1709-1793, (collection Wallonie, art et histoire, n° 17), Gembloux, éditions J. Duculot, 1973, 62 p.
Jean-Christophe Hubert, « Réflexions sur un aspect méconnu de la sculpture liégeoise au XVIIIe siècle. Les oeuvres en fonte de Guillaume Evrard. », Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, t. XIII, no 286, , p. 897-909 (ISSN0776-1309)