La tournée doit son nom à la chanson Glass Spider, parue sur l'album Never Let Me Down. Les concerts sont conçus comme de véritables spectacles théâtraux, avec des passages scénarisés intercalés entre les chansons. Une troupe de cinq danseurs accompagne Bowie sur scène, chorégraphiés par Toni Basil, qui a déjà travaillé avec Bowie par le passé. Le dispositif scénique est particulièrement imposant, avec une gigantesque araignée de près de vingt mètres de haut dominant l'ensemble de la scène. Sa taille cause des problèmes logistiques au cours de la tournée, car certaines salles sont trop petites pour l'accueillir, ce qui nécessite la construction d'une deuxième araignée plus petite.
Le Glass Spider Tour rencontre un grand succès auprès du public, mais la presse est plus circonspecte, notamment en Europe. Bowie en sort épuisé physiquement et moralement, ce qui contribue à sa réinvention au sein du groupe de rock Tin Machine après la fin de la tournée.
Une VHS intitulée Glass Spider, provenant des concerts des 7 et à Sydney, est sortie en 1988. Elle a été rééditée en DVD en 2007.