Il étudie au lycée à Besançon (lycée Victor Hugo), où il fréquente la même classe que Jean-Pierre Chevènement, en 1950, puis à Rouen, où il suit son père, nommé inspecteur de la jeunesse et des sports en 1955. Il y passe son baccalauréat en 1957. Il étudie ensuite la médecine à l'Université de Caen, qu'il quitte en 1960 pour rejoindre celle de Besançon, au sein de laquelle il devient président de corporation, en 1963. Il en sort chirurgien.
Carrière professionnelle
En 1969, Gilbert Barbier est chef de clinique et assistant des hôpitaux à Besançon. Quatre ans plus tard, il est professeur et devient le chef du service de chirurgie générale du centre hospitalier général Louis Pasteur de Dole. Il continue d'exercer la chirurgie en dépit de ses mandats électoraux, et prend sa retraite en 2005.
Parcours politique
Après une défaite aux élections municipales de Dole, en 1977, face au socialiste Jean-Pierre Santa Cruz, Gilbert Barbier prend sa revanche en remportant, sur ce dernier, sous l'étiquette UDF, le mandat de député dans la deuxième circonscription du Jura.
Candidat à sa succession, en 1981, il est battu par Jean-Pierre Santa Cruz, mais lui prend la mairie de Dole, deux ans plus tard, puis son siège de député dans la troisième circonscription du Jura en 1986. En 1988, Gilbert Barbier perd de nouveau la députation face à Jean-Pierre Santa Cruz, mais est réélu maire de Dole en 1989 et 1995, et retrouve son siège de député en 1993, en remportant l'élection face à Dominique Voynet. Il perd de nouveau son mandat de député en 1997, Dominique Voynet l'ayant battu.
Il est élu vice-président du conseil régional de Franche-Comté en 1998, puis est réélu en 2001 maire de Dole après que sa liste l’a emporté au premier tour face notamment à celle de Dominique Voynet[1]. Il perd les élections municipales de 2008 face au socialiste Jean-Claude Wambst, mais demeure au conseil municipal, parmi l'opposition.
Il fonde en 1995 le Parti libéral indépendant jurassien, qu'il dissout rapidement. Il adhère ensuite à UMP lors de la fondation du parti, en 2002. Il soutient François Fillon pour la primaire de la droite de 2016[2].