Gesine Walther (née le à Weißenfels) est une athlèteallemande spécialiste du 200 mètres. Selon ses déclarations, ses performances sont entachées par le dopage[1].
Carrière
Elle se révèle en début de saison 1982 en remportant la médaille d'or du 200 m des Championnats d'Europe en salle de Turin, épreuve disputée pour la première fois lors de cette compétition. Sélectionnée pour les Championnats d'Europe en plein air, en août à Athènes, Gesine Walther se classe cinquième du 100 m, quatrième du 200 m, et remporte le titre du relais 4 × 100 m aux côtés de ses coéquipières est-allemandes Barbel Wockel, Sabine Rieger et Marlies Göhr. Elle établit durant cette année 1982 les meilleures performances de sa carrière sur 200 m, signant 22 s 64 en salle (le à Budapest) et 22 s 24 en extérieur (le à Dresde).
Le , Gesine Walther figure en première position[2] dans le relais 4 × 400 m d'Allemagne de l'Est, composé également de Sabine Busch, Dagmar Rübsam-Neubauer et Marita Koch, qui établit à Erfurt un nouveau record du monde de la discipline en 3 min 15 s 92[3].
Licenciée au SC Turbine d'Erfurt, Gesine Walther n'a jamais remporté de titres nationaux, terminant 2e du 100 m en 1984 et 2e du 200 m en 1980 et 1982.
Dopage
Gesine Walther, comme la plupart des sportifs est-allemands de la même époque, a été dopée par ses entraineurs sur ordre de la Stasi. En 2010, devenue Gesine Tettenborn par mariage, elle demande à la Fédération allemande d'athlétisme de retirer son nom du record d'Allemagne du 4 × 400 m qui aurait été obtenu grâce au dopage[1]. Son initiative est mal perçue par ses anciennes partenaires, comme Marita Koch : « Il est clair que pour certains, je suis maintenant celle qui salit le passé, mais je devais le faire, pour moi », dit-elle au magazine Der Spiegel[1],[4].