Son père John George Mitchell, d'ascendance irlandaise et fils adoptif d'immigrés libanais[2], était gardien à Colby College et sa mère, Mary Saad, était une Libanaise ouvrière du textile immigrée aux États-Unis à l'âge de dix-huit ans.
En 1974, il remporte la nomination démocrate de gouverneur du Maine en battant Joseph Brennan mais perd l'élection générale contre le candidat indépendant James B. Longley. Nommé attorney du Maine par le président Jimmy Carter en 1977, il sert à ce poste jusqu'en 1979. Mitchell sert ensuite comme juge fédéral jusqu'à sa nomination au Sénat américain en par le gouverneur du Maine Joseph Brennan, lorsque Edmund Muskie renonce à devenir ministre.
Il est élu pour un mandat complet en 1982, réélu en 1988 mais ne se représente pas en 1994. Il monte rapidement les échelons du Parti démocrate. Il sert en tant que président pro tempore adjoint en 1987-1989, à cause de la maladie du président pro tempore John C. Stennis. Il sert alors comme leader au sénat entre 1989 et 1995.
Après avoir quitté le sénat, Mitchell rejoint le cabinet Verner, Liipfert, Bernhard, McPherson and Hand à Washington. Il deviendra plus tard président de ce cabinet. Il est critiqué pour le lobbying de ce cabinet en faveur de l'industrie du tabac[4],[5]. Il est également avocat-conseil de Preti, Flaherty, Beliveau, Pachios, Haley & Orlick à Portland (Maine).
À partir de 1995, il est actif dans le processus de paix en Irlande du Nord (Northern Ireland peace process(en)), comme envoyé spécial américain en Irlande du Nord. Mitchell prend d'abord la tête d'une commission qui établit les principes de non-violence que toutes les parties en présence dans la province nord-irlandaise doivent respecter puis il préside les négociations de paix multipartites qui aboutissent à l'Accord du Vendredi saint en 1998.
L'implication personnelle de Mitchell avec les parties était cruciale pour le succès des pourparlers. Son successeur comme envoyé spécial est Richard Haass. Pour son implication dans les négociations de paix en Irlande du Nord, Mitchell reçoit la médaille présidentielle de la Liberté[6] le et la médaille de la Liberté du National Constitution Center le .
Le , Mitchell est nommé envoyé spécial au Proche-Orient, travaillant sous la présidence de Barack Obama et la secrétaire d'ÉtatHillary Clinton[8].
Barack Obama a officialisé vendredi la démission de son émissaire pour le Proche-Orient George Mitchell, annoncée quelques heures plus tôt. Le président américain a affirmé que son administration restait pleinement engagée dans le processus de paix entre Israël et les Palestiniens. Le départ de l'envoyé spécial intervient alors que le président américain Barack Obama doit prononcer, le , un discours très attendu sur les révoltes dans le monde arabe et en Afrique du Nord.
Commission d'enquête sur les stéroïdes
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Une autre femme qui a longtemps affirmé que le financier en disgrâce Jeffrey Epstein l'avait forcée à avoir des relations sexuelles avec des hommes puissants a nommé Mitchell dans des documents non scellés le 9 août 2019 par les procureurs fédéraux à New York au bureau du procureur américain du district sud de New York. Les documents comprenaient des affidavits et des dépositions de témoins clés dans un procès que Virginia Roberts Giuffre a intenté contre Epstein et son associée, Ghislaine Maxwell en 2015[10]. Giuffre a accusé le duo de trafic sexuel avec un certain nombre de personnes de haut niveau, y compris Mitchell, au début des années 2000. alors qu'elle était mineure[11].
Mitchell a nié avoir jamais rencontré ou parlé avec Giuffre et a déclaré qu'il n'avait pris connaissance des poursuites pénales d'Epstein que par le biais des médias[11].
↑Julie K. Brown et Sarah Blaskey, « Huge cache of records details how Jeffrey Epstein and madam lured girls into depraved world », Miami Herald, (lire en ligne, consulté le )