En novembre 1939, le commandant en chef de l'armée, Walther von Brauchitsch, le nomme commandant de la 18ème armée, alors organisée dans le nord de l'Allemagne. Ladite armée se compose de cinq divisions d'infanterie, ainsi que d'une division motorisée et de la 9ème Panzer Division, l'armée étant destinée à mener des opérations contre les Pays-Bas.
Avec cette armée, et sous les ordres du général Fedor von Bock, il participe, en mai 1940, à la campagne de France, occupant d'abord la Hollande puis la Belgique, prenant Anvers le 18 mai 1940. Il avance alors vers la France, essayant de couper la route de retrait du corps expéditionnaire britannique vers la Manche, bien qu'il n'ait pas été en mesure d'empêcher le retrait britannique à Dunkerque.
A la fin de la campagne, le 19 juillet 1940, il est promu colonel général.
Toujours à la tête de la 18e Armée, Küchler se voit confier le commandement du siège de Léningrad en .
Le 17 décembre 1942, il est nommé à la tête du groupe d'armées Nord en remplacement de Wilhelm von Leeb. Le 29 janvier 1944, Hitler le relève de son commandement et le remplace par Walter Model. Küchler est mis à la retraite jusqu'à la fin de la guerre.
Mentionné dans le bulletin radiophonique quotidien de l'Armée : Wehrmachtbericht le et le
Bibliographie
John McCannon: Generalfeldmarschall Georg von Küchler. In: Gerd R. Ueberschär (Hrsg.): Hitlers militärische Elite. Bd. 1, Primus, und WBG, Darmstadt 1998, (ISBN3-89678-083-2), S. 138–145; Neuauflage in einem Band ebd. 2011, (ISBN3-89678-727-6).
Johannes Hürter: Hitlers Heerführer. Die deutschen Oberbefehlshaber im Krieg gegen die Sowjetunion 1941/42. Oldenbourg, München 2007, (ISBN978-3-486-57982-6), S. 640f. (Kurzbiografie)
↑Valerie Hebert, Hitler's Generals on Trial: The Last War Crimes Tribunal at Nuremberg, Lawrence, Kansas: University Press of Kansas, 2010, p. 95.
↑Johannes Hürter, Die Wehrmacht vor Leningrad, Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 2001/3, p. 435.
↑ abcde et fRangliste des Deutschen Reichsheeres, Mittler & Sohn Verlag, Berlin, S.115
↑(de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN3-938-84517-1 et 978-3-938-84517-2, OCLC891773959), S.480
Liens externes
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :