Au début de la guerre, il obtient de se faire affecter à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE) avant que celle-ci soit engagée à Narvik. Avec la moitié de son régiment, il fait le choix de suivre le généralde Gaulle et rejoint les Forces françaises libres. Il reste ensuite à la 13e demi-brigade durant toute la durée de la guerre, de l'Afrique du Nord à l'Italie, puis en Provence. En tant que chef de bataillon commandant un groupement tactique, il est un des acteurs majeurs de la libération d'Autun le 9 septembre 1944[2].
Guerre d'Indochine
Le , il prend le commandement de la 13e demi-brigade de Légion étrangère en Indochine française et devient ainsi, à l'âge de trente-trois, le plus jeune chef de corps de l'armée française. Il le reste jusqu'à sa mort le , dans un convoi tombé dans une embuscade sur la route de Dalat près de Lagnia Biên Hòa (Viêt Nam).
Présentation et annotations de André-Paul Comor. Ses Carnets couvrent la période comprise entre le 28 février 1940 et le 18 juin 1945 : les campagnes de Norvège, d'Érythrée, de Syrie, du désert d’Égypte, de Tunisie et d’Italie, le débarquement de Provence, la libération de la France avec finalement la campagne d'Alsace.
Une statue en pied à son effigie et une avenue à Moutiers-les-Mauxfaits, commune où il est enterré.
Une rue du parc de Bellevue à Autun nommée « Lieutenant-Colonel Gabriel de Sairigné », qui était chef de bataillon à la Libération d’Autun le 9 septembre 1944.
Susan Travers (trad. de l'anglais), Tant que dure le jour : Amour et héroïsme dans la seconde guerre mondiale. Le récit d'une femme exceptionnelle, Paris, Plon, , 361 p. (ISBN2-259-19289-0)
Suzan Travers y fait de nombreuses remarques au sujet de son frère d'armes De Sairigné
Gaston Godard et Jean-Marc Viaud, De la Vendée au Sahara : L'aventure tunisienne du géologue Léon Pervinquière (1873-1913), La Roche-sur-Yon, Éditions du CVRH, , 272 p. (ISBN978-2-911253-33-1), p. 191-235
L'expédition de 1909 en Tunisie vue par Gabriel de Sairigné