Après la Première Guerre mondiale, cet endroit marque la limite sud de la nouvelle frontière entre la Belgique et l'Allemagne et devient le point trois-frontières. Les nouvelles bornes ne se trouvent pas aux mêmes endroits que les anciens poteaux. Les bornes (n° 52) sont placées de telle manière que la face marquée L (ou D) est tournée vers le territoire luxembourgeois (ou allemand), la face marquée LD (DL) vers le territoire commun et la face B, 1/52 B pour la Belgique. La numérotation commence par le chiffre 1, car la borne avec la numérotation 52 était sous régime prussien (c'est pourquoi les bornes en grès portent la lettre D et non P, D pour Deutschland). Ce tripoint se trouve actuellement dans les communes de Sevenig (Allemagne), Burg-Reuland (Belgique) et Clervaux (Luxembourg).
Particularité : la « ligne de chemin de fer des Fagnes » (Vennbahn en allemand), à la suite du traité de Versailles de 1920, est entièrement belge bien que son parcours pénètre à plusieurs reprises en Allemagne, formant dès lors cinq enclaves belges en territoire allemand. Actuellement, ce chemin de fer a fait place à une voie réservée aux usagers lents connue sous "RAVeL 48" ayant son origine à Raeren pour rejoindre Saint-Vith.
De nos jours, il n'y a plus que deux points de passage ferroviaires en service entre la Belgique et l'Allemagne :
De plus, il a un temps été question de réactiver le Rhin d'acier, ligne de chemin de fer reliant la Belgique à l'Allemagne en traversant le Limbourg néerlandais, mais ce projet s'est heurté à l'opposition des écologistes néerlandais (car la ligne traverse une réserve naturelle) et des syndicalistes liégeois (qui craignent de voir baisser leur taux d'emploi si le trafic de la ligne 24 venait à se réduire).
Rectification de 1956
Le traité du a concrétisé le tracé définitif de la frontière germano-belge méridionale, avec l'échange de territoires de taille restreinte[1].