Par la suite, il devient directeur de la photographie. Il remporte un premier Oscar en 1961 pour la photographie du film Amants et fils. (Notons que le réalisateur de ce film, Jack Cardiff, est lui aussi un directeur photo des plus réputés). Freddie Francis signe aussi la photographie de Samedi soir, dimanche matin, une réalisation de Karel Reisz et un des films phare du Free Cinema, ainsi que de Les Innocents, un classique du cinéma fantastique dirigé par Jack Clayton, qu'il considère comme son meilleur travail[1].
Vers la fin des années 1970, il redevient un directeur de la photographie. Il est le responsable de la photographie en noir et blanc du film Elephant Man, deuxième long-métrage de David Lynch avec qui il travaillera également sur sa version de Dune. En 1981, il retrouve Karel Reisz, vingt ans après leur première collaboration, sur le drame romantique La Maîtresse du lieutenant français. Par la suite, il renoue brièvement avec la mise-en-scène avec le drame historique Le Docteur et les Assassins.
Il remporte un deuxième Oscar en 1990, vingt-neuf ans après son premier, pour le film Glory (Edward Zwick, 1990, lequel réalisateur ne s'est guère entendu avec lui[2]). Il est également le directeur de la photographie du remake de Nerfs à vif réalisé par Martin Scorsese. À quatre-vingt ans bien sonnées, Freddie Francis termine sa carrière en signant la direction photo de la comédie dramatique de David Lynch Une histoire vraie.
↑ a et bThomas Sotinel, « Freddie Francis », sur lemonde.fr, (consulté le )
↑Marc Salomon, « Freddie Francis », sur afcinema.com, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
René Prédal, La photo de cinéma, Cerf, (ISBN9782204023290), p. 277-278
(en) Freddie Francis, Tony Dalton, Freddie Francis: The Straight Story from Moby Dick to Glory, a Memoir, Scarecrow Press, , 342 p. (ISBN9780810892064)