François Nourissier est successivement secrétaire général des éditions Denoël (1952-1955), rédacteur en chef de la revue La Parisienne (1955-1958), et conseiller aux éditions Grasset (1958-1996).
Il est élu à l'Académie Goncourt en 1977 au couvert de Raymond Queneau, en devient le secrétaire général en 1983 et le président de 1996 à 2002. Il démissionne en 2008 pour des raisons de santé.
Frappé par la maladie de Parkinson au début des années 2000, il se compare avec pudeur à un caméléon et désigne la maladie dont il souffre sous le nom de « Miss P. »[7]
En raison de son style sec, de sa sensibilité de droite et de sa participation à La Parisienne de Jacques Laurent, il a été parfois rattaché au mouvement des Hussards.
1956 : Les chiens à fouetter : sur quelques maux de la société littéraire et sur les jeunes gens qui s'apprêtent à en souffrir, René Julliard. Pamphlet.
2012 : Le cycliste du lundi, La Grande Ourse. Recueil d'essais en critique littéraire publié à titre posthume où est rassemblée une centaine d’articles sur 88 auteurs, livrés à la presse entre 1962 et 1978.
Denise Bourdet, François Nourissier, dans: Visages d'aujourd'hui, Paris, Plon, 1960.
Hubert Nyssen, François Nourissier, Les voies de l'écriture : entretiens avec François Nourissier [et al.] et commentaires, Mercure de France, 1969
Pol Vandromme, François Nourissier : portrait-vérité, La Table Ronde, 1993, 242 p. (ISBN2710305631)
Bernard Bastide (dir.) et al. (préf. Christian Giudicelli), Balade dans le Gard : sur les pas des écrivains, Paris, Alexandrines, coll. « Les écrivains vagabondent » (réimpr. 2014) (1re éd. 2008), 255 p. (ISBN978-2-370890-01-6, présentation en ligne), « François Nourissier ou la vie de château », p. 112-117