Il obtient, en 1992, une licence en économie politique à la Faculté des hautes études commerciales de l'Université de Lausanne.
Il est par ailleurs objecteur de conscience et remarquera lors de son élection au parlement vaudois : « J’ai fait sept mois de prison pour objection de conscience. Notre démocratie directe a un véritable talent pour intégrer y compris les plus contestataires »[réf. souhaitée].
Parcours professionnel
Il fonde, en 1980, une entreprise de réparations en tous genres appelée La Bonne combine[4] qu'il dirige jusqu'en 1991.
Il crée et prend la direction du bureau d'investigation sur le recyclage et la durabilité (BIRD)[5] où il reste jusqu'en 2003, année de son élection au Conseil d'Etat vaudois.
En 2013, il crée l'entreprise why! open computing, qui distribue des ordinateurs durables (grâce, notamment, à des guides de réparation illustrés) fonctionnant exclusivement avec des logiciels libres. Depuis l'obligation faite en France à partir du de faire apparaître l'indice de réparabilité, les ordinateurs portables why! figurent dans le top 10 des appareils les plus réparables[6]. En 2023, la société why! est présente dans un reportage d'Arte consacré à la gestion et au recyclage des déchets électroniques[7].
Autres activités et mandats
Il est, de 2013 à 2020, membre du conseil de fondation du Musée Bolo, depuis 2013 du conseil de fondation du Centre écologique Albert Schweizer[8] et du comité de l'association EcoParc[9].
Depuis 2014, François Marthaler est membre bénévole du comité de CH Open[10], association qui s'engage depuis 1982 pour la promotion des logiciels open source.
En 2003, il est élu conseiller d'État vaudois, après la démission du VertPhilippe Biéler. Deuxième Vert de l'histoire à siéger au gouvernement vaudois, il prend la tête du Département des infrastructures. Il est réélu au deuxième tour en 2007[11].
Après avoir présidé, depuis 2005, la Conférence des directeurs des transports de Suisse occidentale[12], il est élu, en 2009, à la présidence de la Conférence suisse des transports publics[13],[14]. Il a aussi été, de 2006 à 2012, président de l'association Simap[15] qui exploite la plate-forme nationale de publication des appels d'offres pour les marchés publics de la Confédération, des cantons et des communes suisses[16]. Promoteur convaincu des logiciels libreset de la mutualisation des solutions informatiques entre collectivités publiques[réf. souhaitée], il est lauréat du Swiss OSS Award 2009[réf. nécessaire].
Il annonce en ne pas se représenter pour un troisième mandat et quitter la politique le [17]. La mise en service, le 29 juin 2012[réf. souhaitée], d'une nouvelle gare ferroviaire à Prilly-Malley, au cœur de la friche industrielle de Malley, constitue l'une de ses principales réalisations. Au cours de ses deux mandats, il mène également avec succès une réorganisation des services informatiques du canton et du service des routes[18].
↑Marco Danesi, « François Marthaler, le taxidermiste en idéologie « attend les provocations de la vie » », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Yelmarc Roulet, « Avec François Marthaler, les Verts vaudois ont fait le choix militant », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )