Ses deux principaux ouvrages ont été analysés dans la Revue philosophique de la France et de l'étranger[2], qui résumait ainsi son œuvre en 1910 :
« Il débuta par son livre Infini et Quantité auquel succédèrent des articles dont plusieurs ont été publiés dans cette Revue. Réunis et complétés, ils constituent son ouvrage principal, La raison pure et les antinomies (1907) : titre un peu trompeur, car Evellin a pour but de détruire en partie les thèses de Kant. Répudier l'infini, le réduire à l'indéfini, réduire à son tour l'indéfini à l'humble condition d'un produit dont le fini serait le multiplicande et l'indéfini le multiplicateur, reconnaître que l'indéfini est né d'un droit de répétition que l'imagination s'arroge et d'un pouvoir de répétition qu'elle exerce, qu'il a sa racine dans le fini : tel est le résumé de ce livre d'une dialectique subtile que François Evellin a préparé pendant vingt-cinq ans[3]. »
Ouvrages
(la) Quid de rebus corporeis vel incorporeis senserit Boscowich (La Nature et les propriétés des objets physiques et métaphysiques dans la théorie de Boscovich), Paris, Lutetiae Parisiorum, G. Baillière, 1880, in-8 (Thèse latine)