La fosse La Sentinelle de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à La Sentinelle. Commencée en 1818 et productive peu après, la fosse est arrêtée à l'extraction en 1830. Le puits est serrementé en 1852 et la fosse est reconvertie en église. Des cités de corons ont été bâties autour de la fosse. Le site a une certaine notoriété non pas par rapport à l'extraction qu'il y a eu, mais par rapport à sa reconversion.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits d'extraction La Sentinelle. L'église et son annexe sont classées aux monuments historiques par le décret du . Les façades et les toitures du Coron de l'Église sont inscrits aux monuments historiques depuis le 1er décembre de la même année. La fosse La Sentinelle, le coron de l'Êglise, le coron Carré et le dispensaire de la Société de Secours Minière ont été inscrits le sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
La fosse produit peu après le début de ses travaux, mais est arrêtée à l'extraction en 1830[1]. Le puits, profond de 170 mètres, est serrementé en 1852[BRGM 1]. La fosse est alors transformée en église, le projet ayant été prévu déjà cinq ans plus tôt[1]. En 1853, une chapelle est élevée sur l'emplacement de la fosse et est bénie en 1854. Des travaux d'agrandissement de la sacristie et pour l'installation des fonts baptismaux, d'une tribune pour les enfants de chœur et d'un tambour sont entrepris en 1872[1].
↑Le classement aux monuments historiques concerne l'église, l'inscription aux monuments historiques porte sur le coron et l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco concerne la fosse La Sentinelle, le Coron de l’Église, le Coron Carré et le dispensaire de la Société de Secours Minière.
↑Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Valenciennes, vol. IV, Imprimerie nationale, Paris,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 16.
Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Valenciennes, vol. IV, Imprimerie nationale, Paris, , p. 164.