La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Des habitations de plain-pied viennent agrandir la cité. La Centrale thermique d'Hornaing est construite dans les années 1950 au sud de la fosse, rasant ainsi son terril. Le puits no 1 est remblayé en 1966, et ses installations sont détruites. Le puits no 2 ferme en même temps que la fosse Agache en 1976, et ses installations sont détruites la même année, à l'exception du chevalement qui l'est le . La carreau de fosse sert ensuite à stocker le charbon de la centrale.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Heurteau nos 1 et 2. Le carreau de fosse est inclus dans le périmètre de la centrale. Les cités ont été rénovées. La centrale possède un terril de cendres exploité no 151.
La fosse est baptisée en l'honneur d'Émile Heurteau, administrateur de la Compagnie[A 1].
Exploitation
La production remonte par la fosse Agache, sise à Fenain à 3 130 mètres au sud-ouest[note 1],[note 2]. La fosse Heurteau assure l'aérage et le service[A 1].
La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes[B 1]. La Centrale thermique d'Hornaing est bâties au sud de la fosse. En 1966, le puits no 1, profond de 313 mètres, est remblayé, et le chevalement est détruit[B 1]. Le puits no 2 assure alors seul l'aérage et le service jusqu'en 1976, date à laquelle ferme la fosse Agache. Le puits restant, profond de 472 mètres est alors remblayé, et les installations détruites dans l'année. Le chevalement du puits Heurteau no 2 est détruit le . Le carreau de fosse est ensuite utilisé pour entreposer les stocks de charbon[B 1].
Reconversion
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Heurteau nos 1 et 2. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3]. Il ne reste rien de la fosse[4].
Puits no 1, 1927 - 1966.
Le puits no 1 dans son environnement.
Le puits no 1 dans son environnement.
Puits no 2, 1927 - 1976.
Le puits no 2 dans son environnement.
Le puits no 2 dans son environnement.
Le terril
Un terril a été édifié au sud de la fosse, mais il a disparu lorsque la centrale thermique a été implantée[note 3], il n'a par conséquent pas été inventorié en 1969[5]. La centrale thermique possède en revanche un terril no 151, Centrale d'Hornaing, situé au nord de la ligne ferroviaire[5].
Un embranchement ferroviaire prend naissance à partir de celui de la fosse Agache, et se dirige vers la fosse Heurteau. Sur plus de 1 300 mètres, il longe la ligne de Douai à Blanc-Misseron. Il subsiste quatre habitations de garde-barrière.
Des cités ont été édifiées à proximité de la fosse par la Compagnie d'Anzin. Après la Nationalisation, quelques logements de plain-pied ont été ajoutés.
Une habitation d'ingénieur.
Des habitations groupées par deux.
Des habitations groupées par deux.
Des habitations groupées par deux.
Détail d'une façade.
Une habitation post-Nationalisation.
Notes et références
Notes
↑ a et bLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
↑Ce terril Heurteau est notamment visible sur une vue aérienne de la fosse datant de 1949, sa partie septentrionale est géolocalisée 50° 22′ 29″ N, 3° 20′ 29″ E.