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Les Forces armées guinéennes, couramment appelées l'Armée guinéenne, constituent la puissance militaire de la République de Guinée, chargée de la défense de la population, du territoire et des intérêts nationaux. Elles comprennent principalement les quatre armées (Armée de terre, Armée de mer, Armée de l'air, Haut commandement de la gendarmerie nationale et direction de la justice militaire).
L'armée guinéenne est fondée le 1er novembre 1958 après l'indépendance du pays vis-à-vis de la France. Le commandant en chef est l'actuel président de la transition, le général d'armée Mamadi Doumbouya.
L'armée guinéenne est créée un mois après la proclamation de l'indépendance de la Guinée, le 3 octobre 1958. Le capitaine Noumandian Keita est nommé secrétaire d’État à la Défense nationale, dont la mission principale est la création et la mise en place d’une force de défense nationale. Le divorce avec la France a entrainé le renvoi des soldats d’origine guinéenne sous le drapeau français, la destruction des garnisons militaires, des armes, des documents et des tenues militaires[2].
Des négociations entre les gouvernements français et guinéen ont permis le retour dans l'effectif de l'armée guinéenne de plus de 18 000 soldats en Guinée.
Le premier recrutement national, portant sur un effectif de 58 soldats, a eu lieu le 5 octobre 1959. Le premier soldat recruté est le général Mamadou Baldé (matricule 01G). L'année 1959 marque la première classe d’incorporation dans l’armée nationale guinéenne et la première promotion porte le nom du premier ministre congolais Patrice Lumumba en 1961[3].
En 1984, après la mort de Sékou Touré, les militaires prennent le pouvoir lors d'un coup d’État et le général Lansana Conté accède à la magistrature suprême[4].
L’armée guinéenne repousse des agressions armées contre le pays, notamment l'Opération Mer Verte le 22 novembre 1970, au large de Conakry, et l’incursion de rebelles venus des frontières sud du pays en septembre 2000. À la mort du général Lansana Conté lors d'un coup d’État, le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) — avec à sa tête le capitaine Moussa Dadis Camara — prend le pouvoir le 23 décembre 2008, jusqu'à la tentative d'assassinat de ce dernier par son aide de camp Toumba Diakité, puis le général Sékouba Konaté conduit la transition après les accords de Ouagadougou jusqu'à l'élection d'Alpha Condé en 2010.
Le 5 septembre 2021, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), dirigé par le général Mamadi Doumbouya, prend le pouvoir lors d'un coup d’État.
L'actuel chef d'Etat major de l'Armée est le général de division Ibrahima Sory Bangoura[5].
Les forces armées guinéennes participent aux luttes de libération nationale en Afrique, aux opérations de maintien de la paix et à des missions d’observation au sein des Forces de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de l’Union africaine (U.A) et des Nations unies (ONU).
Les forces armées guinéenne ont participé à la formation, le soutien et les opérations de terrain en Afrique, notamment de 1963 en 1974 en Guinée Bissau, aux côtés du PAIGC pour la lutte de libération nationale de la Guinée Bissau et des Îles du Cap vert[6]. En 1971 en Sierra Leone pour la restauration de la légitimité constitutionnelle après le renversement du régime du Siaka Stevens ; De janvier 1976 à septembre 1976 en Angola auprès des Forces armées pour la libération de l’Angola (FAPLA) lors de la guerre civile entre les différentes formations politiques au lendemain de la proclamation de l’indépendance en 1975[7],[8] ; en 1977 au Bénin, pour le maintien de l’ordre lors d’une agression armée contre le régime par des mercenaires[9]; en 1979 au Libéria pour éviter la guerre civile lorsque le gouvernement du président William Tolbert a été menacé ; entre 1991 et 1996 en Sierra Leone au cours de la Guerre civile sierraléonaise.
Dans le cadre de l'intégration régionale, sous la bannière de la CEDEAO, les forces armées guinéennes sont intervenues entre 1990 et 1998 au Liberia ; de 1997 à 2000 en Sierra Leone ; de juin 1998 à mars 1999 en Guinée Bissau.
Militaires du rang
- Caporal
- Caporal-chef
- Quartier Maître de 2ème Classe
- Quartier Maître de 1ère Classe
- Brigadier,
- Brigadier-chef
- Sergent-chef
- Maître
- Maréchal des Logis Chef
- Adjudant-chef
- Major
- Maître Principal
- Sous-lieutenant
- Lieutenant
- Capitaine
- Enseigne de Vaisseau de 2ème Classe
- Enseigne de Vaisseau de 1ère Classe
- Lieutenant de Vaisseau
- Lieutenant-colonel
- Colonel
- Capitaine de Frégate
- Capitaine de Vaisseau
- Général de Division
- Général de Corps d’Armée
- Général d’Armée
- Général de Division Aérienne
- Général de Corps Aérien
- Général d’Armée Aérienne
- Vice- amiral
- Vice-amiral d’Escadre
- Amiral de la Flotte
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